3401 Adage introduit en F, ayant d'emblée l'allure d'un petit essai mis en relief par sa place en tête d'une centurie, complète pour la première fois dans cette éd.
2 (app. crit.) Er. a donc créé sciemment (cf. la dernière phrase: Sciebam huius Adagionis ...) en B un doublet de l'Adag. 1638 (ASD II, 4, pp. 122-113) pour introduire deux nouveaux textes, surtout le récit d'Ambroise (Expositio euangelii sec. Lucam IV, 64, CSEL 32, 4, p. 171) et accessoirement un passage de Martial (VI, 78, 5-8). Dès C, un ajout au n° 1638 (ASD, loc. cit., ll. 180-193) reprend presque textuellement, jusqu'à venenum, le texte du doublet, qui peut dès lors être supprimé.
3-4 Iam ... malus Cf. Adag. 32 (ASD II, 1, p. 146), 973 (LB II, 387) et 2406 (ASD II, 5, p. 300).
6-23 Neque enim ... vicinos Er. paraphrase assez librement certains éléments contenus dans Colum. I, 3, 1-5, particulièrement à propos de Caton: "Porcius quidem Cato censebat in emendo inspiciendoque agro praecipue duo esse consideranda, salubritatem caeli et vbertatem loci ... Post haec duo principalia subiungebat illa non minus intuenda: viam, aquam, vicinum ... De vicini commodo non est quidem certum, quem nonnunquam mors aliaeque nobiscum causae diuersae mutant. Et ideo quidam respuunt Catonis sententiam; qui tamen multum videntur errare."
23710-12 Hes. Erg. 348. Texte déjà cité Adag. 32, avec une traduction légèrement différente. Bien que Μηδ᾿ ne corresponde ni au texte d'Hes., ni à celui de notre éd. F, ni à la citation dans Colum. (cf. infra, l. 28) et qu'il ne se justifie pas grammaticalement, nous avons jugé bon de le maintenir, parce qu'il s'agit en χ - d'une "correction" qui semble bien être de la main d'Er.
23-42 Colum. I, 3, 5-7 (23 Nam quemadmodum; 30-31 sedes suas; 31 gentes vniuersas; 34 potuerant; 36 cuiquam potuit; 39 pedamenta: pedamentum v.l.; 40 ad nexum: annexum v.l.). C'est la suite du texte mentionné n.ll. 6-23; en outre, dans Adag. 3489 (cf. infra), également introduit en F, Er. citera les §§ 8-9.
28 Hes. loc. cit. ap. Colum. loc. cit.; ici, Οὐδ᾿ a été maintenu dans toutes nos éd.
44-46 Cato Agr. I, 2 (45-46 animum aduertito).
57-61 Id. Agr. IV, 2.
64-65 Themistocles Cf. Plut. Them. 18, 8; texte cité Adag. 32 (ASD II, 1, p. 148). Cf. aussi Plut. Mor. 185 e.
23981 In vitium ... arte En χ, ce passage est souligné et accompagné de la mention "versus", apparemment de la main d'Er.; les éd. G et H tiennent compte de la remarque en laissant un blanc avant et après ce passage. Effectivement, il s'agit d'une citation implicite d'Horace: Ars 31.
87-89 Idem ... altoribus Par cette transition d'ailleurs assez malhabile, Er. passe du sujet même de l'adage - la question du bon ou du mauvais voisinage, particulièrement dans le monde agricole - au problème du mécénat, puis de là à celui des études et de la défense des "bonae litterae".
94 Waramus William Warham (1456-1532), nommé archevêque de Canterbury en 1503. Er. lui a dédié en 1506 sa traduction latine d'Euripide, Hécube et Iphigénie à Aulis (ASD I, 1, pp. 193-359). Cf. Ep. 188 et 269; Adag. 155 (ASD II, 1, p. 271); Contemporaries III, 427-431.
114 Meuio Bauioue Deux mauvais poètes dont se moque Virgile (Ecl. 3, 90).
119-120 Sic inuitat ... reddat Cf. Plin. Nat. II, 63, 155; V, 3, 24; cf. aussi Cic. Cato 15, 51; Adag. 726, ASD II, 2, p. 248.
121-122 vna ... alia Cf. Adag. 434 (Aliam quer cum excute), ASD II, 1, pp. 507-508.
146 Apellis Cf. Cic. Fam. V, 12, 7; Hor. Epist. II, 1, 239-241; Plin. Nat. VII, 37 (38), 125; | 241 selon ces divers textes, Lysippe avait parmi les sculpteurs le même privilège qu'Apelle parmi les peintres. Cf. aussi Plut. Alex. 4.
Fuluo Rutubaque Il s'agit en fait non de peintres mais de gladiateurs; Davus, l'esclave d'Horace (Hor. Serm. II, 7, 96-100) admire la représentation de leurs combats crayonnés au minium ou au charbon par quelque amateur. Cf. supra, Adag. 3341, ll. 484-489.
176 Cf. 1 Cor. 9, 19-23.
187 soloecissat Cf. Hoven, s.v. soloecisso, are.
192 modos significandi La critique des "modi significandi" et de leurs auteurs, les "modistes", est courante chez les Humanistes. Cf. A. Hegius, Inuectiua in modos significandi, éd. J. IJsewijn, Forum for Modern Language Studies 7 (1971), pp. 299-318; pour Er.: Confl. Thal, et Barbar. (LB I, 892 F); Ep. 23; Antibarb. (ASD I, 1, pp. 58 et 61); De pueris (ASD I, 2, p. 77); De conscr. ep. (ASD I, 2, pp. 248, 257, 285). Chomarat I, pp. 215-224, montre bien ce qu'a représenté cette invasion de la philosophie dans la grammaire médiévale.
193 glossemata Cf. Chomarat II, p. 770, n. 269: "Un Glossema est un terme rare, Glossemata est un titre, désignant des recueils de ces termes; Érasme vise par là les grammairiens médiévaux comme l'auteur du Grécisme ou Jean de Garlande et sans doute aussi des lexicographes antiques; c'est dans les bons auteurs, non dans les listes de mots rares, qu'on apprend le vrai latin".
196 Auerroe et Aristotele Cf. Chomarat I, pp. 445-449.
199-200 Thomistarum ... Realium Er. renvoie ainsi dos à dos les représentants des écoles philosophiques rivales: thomistes et scotistes, nominalistes et réalistes.
243215 instillant ... auribus Cf. Hor. Epist. I, 8, 16: "praeceptum auriculis hoc instillare memento".
217 ouem ... commiseris Cf. Adag. 310 (Ouem lupo commisisti), ASD II, 1, p. 418.
ventribus Cf. Adag. 1778 (Ventres), ASD II, 4, pp. 198-200, avec renvoi à Tit. I, 12; cf. déjà Phillips, pp. 80 et 378.
218 Valdenses Vaudois ou Pauvres de Lyon; regroupés autour de Pierre Valdo (ca. 1140-ca. 1217), ils fondaient leur religion sur la seule Écriture Sainte et furent excommuniés dès 1184. Certaines communautés rencontrèrent Guillaume Farel et rejoignirent les Luthériens en 1532.
Vuicleuus Wycliff John (ca. 1320-1384), théologien anglais qui peut être considéré comme l'ancêtre de l'anglicanisme. Sa théologie, proche de celle de Luther sur certains points (refus de l'autorité pontificale, condamnation des indulgences), fut déclarée hérétique par le Concile de Constance (1415). Ses ossements furent brûlés en 1428.
224 Midas Cf. Adag. 267 (Midas auriculas asini), ASD II, 1, pp. 376-378.
228 Ioannes ... Roffensis John Fisher (1459-1535). Évêque de Rochester depuis 1504, il contribua activement au développement de l'humanisme à Cambridge, où il dirigea le Queens' Collεge de 1505 à 1508. Vieil ami d'Érasme, qui lui a dédié en 1511 son édition de Basilii in Esaiam commentariolum (cf. Ep. 229, intr.). En conflit avec Henri VIII, il a, comme Thomas More, été décapité en 1535. Cf. Contemporaries, II, 36-39.
Aleander Archevêque de Brindes depuis 1524. Er. l'avait connu à Venise chez Alde en 1508. Devenu porteparole du Pape dans l'affaire Luther, Aléandre s'opposa à Er., qui chercha à se réconcilier avec lui dès 1521. En 1524, il lui écrit: "... iam tribus aut quatuor locis in lucubrationibus meis honorificentissimam facio tui mentionem" (Allen, 1482, l. 2-3). Cf. J. Paquier, / Aléandre de sa naissance à la fin de son séjour à Brindes (1480-1529), pp. 280-282 et 290-295; cf. aussi Contemporaries I, 28-32.
238-241 Quod si ... nascatur Brève allusion, semble-t-il, à la délicate question du célibat ecclésiastique (coactus iste coelibatus).
240 Lerna malorum Adag. 227, ASD II, 1, pp. 338-340.
244-259 Quid igitur ... caeca est Er. pense peut-être ici à la grande part qu'il a prise, au prix de vives critiques et en surmontant de nombreux obstacles, dans la création et l'organisation à l'Université de Louvain, en 1517-1521, du Collège de Busleyden ou Collegium Trilingue (latin, grec, hébreu), indépendant des Facultés traditionnelles (Arts, Droit, Médecine, Théologie). Cf. H. De Vocht, History of the foundation and the rise of the Collegium Trilingue Lovaniense, 4 vol., Louvain, 1951-1955.
265-268 Vt ad ... τυχεῖν Ajout de χ, suivi par G-I; d'une certaine manière, la dernière phrase de F (Postremo ...) revenait déjà au proverbe après la longue digression sur le mécénat et les "bonae litterae".
265 alibi Adag. 32, ASD II, 1, p. 246.
266-268 Demosth. Callicles 1, p. 1272.
245271-276 Quint. Inst. XI, 3, 177 (273 vnum iam his; 274-275 vere hoc dictum; 275 ita id neque ... neque).
3403 Otto 576.
283-287 Sen. Epist. 100, 5-6 (283-284 quid parum ..., quid parum ..., quid non). Tout ce passage est dans Sen. employé par métaphore, à propos du style d'un écrivain; isolé ici de son contexte, il est, semble-t-il, pris au sens propre par Er.
290-292 M. Tullius Nous n'avons trouvé aucun passage de Cic. correspondant vraiment à ce que dit Er., qui cite vraisemblablement de mémoire; on pourrait y voir une allusion à Or. 23, 78-79, bien qu'on ne trouve là aucune mention de la langue grecque: "Nam vt mulieres esse dicuntur nonnullae inornatae, quas id ipsum deceat, sic haec subtilis oratio etiam incompta delectat. Fit enim quiddam in vtroque quo sit venustius, sed non vt appareat. Tum remouebitur omnis insignis ornatus quasi margaritarum; ne calamistri quidem adhibebuntur. Fucati vero medicamenta candoris et ruboris omnia repellentur; elegantia modo et munditia remanebit. Sermo purus erit et Latinus; dilucide planeque dicetur; quid deceat circumspicietur". À rapprocher aussi Tac. Dial. 26, 1.
294-297 Sen. Epist. 9, 21 (esse se qui non putat); cf. Ribbeck, CRF, Ex incertis incertorum fabulis, LXIV. Idem in eodem opere renvoie au début du n° 3403, bien qu'un autre auteur, Cic. ait été cité entretemps.
298-300 Verg. Georg. II, 458 (sua si bona).
301-302 Martial. X, 47, 12.
3405 Otto 92.
310-311 Cic. Lael. 17, 64, citant Enn. Scaen., fragm. 210 Vahlen = fragm. 388 Ribbeck, TRF.
316 Plaut. Epid. 113.
316-318 Prv. 17, 17.
2473406 Otto 230.
321-322 Cuius ... explicare C'est en 1514 qu'Er. a publié les Mimi Publiani, accompagnés de ses propres scholies, dans un recueil de textes divers (Opuscula aliquot, Louvain, Th. Martens; cf. NK I, 534). Nombreuses rééditions; nous avons utilisé celle de 1517 (Disticha moralia etc., Louvain, Th. Martens; cf. NK I, 535).
325 Publil. Syr. A 23 (Bickford-Smith 23). Le commentaire d'Er. (op. cit., f° f 2 v°) est le suivant: "Etenim cum moritur, tum demum permittit alios suis opibus frui".
330 Publil. Syr. B 6 (Bickford-Smith 59). Commentaire d'Er. (op. cit. f° f 3 r°): "Nulla fortuna secunda est, quae non alicuius malo contingat".
336-337 Menandr. Monost. 70 Jäkel.
337 (app. crit.) En B, un déplacement intempestif de l'élision a créé la forme aberrante ἠστὶν; l'erreur n'a pas été corrigée dans les éd. ultérieures.
3409 Otto 1293.
347 Menandr. Monost. 569 Jäkel.
347-348 En χ, mention de la main d'Er.: "distingue versus"; les éd. G-I n'en tiennent pas compte.
349-350 A Biantis ... porto Cf. Cic. Parad. I, 8: "Nec non saepe laudabo sapientem illum, Biantem vt opinor, qui numeratur in septem. Cuius cum patriam Prienam cepisset hostis ceterique ita fugerent vt multa de suis rébus asportarent, cum esset admonitus a quodam vt idem ipse faceret: Ego vero, inquit, facio. Nam omnia mecum porto mea". Cf. aussi Adag. 2362, ASD II, 5, p. 270, ll. 688-689 et n.
351-353 Vt rursum ... locus Cf. Sen. Epist. 28, 1.
3410 L'éd. princeps des Adages 3410-3421 est C, sauf pour les n° 3412, 3415 et 3416 (cf. notices infra); 7 des adages de C (8 si l'on tient compte de 3412, app. crit.) ont pour source première Athen., édité en 1514.
355-358 Athen. VIII, 348 a b: Ἀριστοτέλης δ᾿ ἐν τῇ Ναξίων Πολιτείᾳ περὶ τῆς παροιμίας οὕτως γράφει ... ἔθος ἦν τοῖς πωλοῦσι λέγειν ὅτι μᾶλλον ἂν προέλοιντο Τελεσταγόρᾳ δοῦναι ἢ τοσούτου ἀποδόσθαι.
357 προέλοιμι L'absence de la particule ἂν est étonnante: cf. ἂν προέλοιντο dans Athen. (n. précédente). À remarquer aussi Telegoras et non "Telestagoras".
358 ex Aristotele Cf. fragm. 558 Rose.
359 Nullus ... piscis Adag. 1292, LB II, 519-520; dans le commentaire, Er. y propose déjà comme proverbe: "Citius Telegorae donarim quam tanti vendam".
249363 Hecatae coenam Cf. Athen. et Lucian., infra.
365 poetarum theologiam On pourrait paraphraser ainsi: "la manière dont les poètes païens parlent des dieux".
368-369 Alii ... Hecate Cf. Adag. 1839 (Qui apud inferos sunt terniones), ASD II, 4, p. 240, et Adag. 2, xxxvi, ASD II, 1, p. 113, n.ll. 216-220.
369-370 Athen. VII, 325 c d, et VIII, 358 f.
370 Lucian. Dial. mort. I, 1 et XXII, 3; Catapl. 7.
373-377 Aristoph. Plut. 594-597 (376 κατὰ μῆν᾿ ἀποπέμπειν: κατὰ μῆνα προσάγειν v.l.).
382 interpres Ici, commentateur; il s'agit de Marc Musurus, éditeur et commentateur de l'éd. princeps de neuf comédies d'Aristoph., Alde, 1498 (il y a toutefois une controverse sur le rôle exact de Musurus dans la rédaction de ces scholies; cf. D.J. Geanakoplos, Greek Scholars in Venice, Cambridge Mass. 1962, pp. 121-122). Voici (d'après l'éd. L. Kusterus, Amsterdam, 1710, p. 30) le texte grec de la scholie de Musurus qu'Er. a traduite en latin: Τὴν Ἑκάτην ἐν ταῖς τριόδοις ἐτίμων τὸ παλαιὸν διὰ τὸ τὴν αὐτὴν Σελήνην καὶ Ἀρτέμιδα καὶ Ἑκάτην καλεῖν. Κατὰ δὲ νουμηνίαν οἱ πλούσιοι δεῖπνον ἑσπέρας ὡς θυσίαν τῇ Ἑκάτῃ προσάγοντες ἐπὶ ταῖς τριό δοις ἐτίθουν (sic). Οἱ δὲ πένητες ἤρχοντο πεινῶντες καὶ ἤσθιον αὐτὰ καὶ ἔλεγον ὅτι ἡ Ἑκάτη ἔφαγεν αὐτά.
3412 Adage introduit en G pour remplacer l'adage que nous publions en app. crit.
387 (app. crit. ) Sur cet adage, cf. Strömberg, p. 17. La source est Athen. XI (et non X), 470 e, citant Alexis, fragm. 88 PCG. alibi renvoie à Adag. 1735 (Pecuniae vir), ASD II, 5, p. 172. Pour Tanti habetur .... cf. supra, Adag. 3283. En G, dans Adag. 3553 (Vtres thylaci), ASD II, 8, p. 52, Er. reprend la citation d'Alexis, avec une interprétation différente.
388 Νοῦς ... ἀκούει Formule attribuée à Epicharme (fragm. 249 Kaibel) par Plut. Mor. 336 b, mais qu'Er. cite ici, sans référence à Epicharme, d'après Aristot. Probl. XI, 33. Cf. aussi Plut. Mor. 98 b et 961 a.
390-395 Aristot. loc. cit.
395 ipse ... calculi Cf. H. Brabant, Érasme humaniste dolent, Bruxelles, 1971, notamment pp. 43-53 et 68-69.
397 Aristot. loc. cit.
403 isthic sum Cf. Cic. Fin. V, 26, 78 (istic).
404 alias Adag. 2547 (Mens peregrina), ASD II, 6, p. 368.
406 Aristoph. Ach. 254, cité d'après Suid. Θυμβρεπιδείπνου γαστρός 553.
251409 Plin. Nat. XIX, 50, 165.
410-411 Colum. X, 233.
413 Diosc. III, 37.
414 Suid. loc. cit.
Hesych. Θυμβροφάγος 871.
415-416 Epaminondas Cf. Plut. Lyc. 13, 6.
419-420 Amphis, fragm. 29 PCG ap. Athen. X, 421 a (ἀτελές).
421 Vbi ... debacchatio En χ, on trouve deux traductions latines du même vers: Vbi ... debacchatio, qui sera reprise en G-I, et une traduction d'une autre main, peut-être postérieure: "Vilis coena non gignit debacchationem".
423-424 Alexis, fragm. 160 PCG ap. Athen. loc. cit.
425 a verbis ad verbera Expression déjà citée De cop. verb., ASD I, 6, p. 182, ll. 831-832.
428 δορυφόρημα Cf. p. ex. Plut. Alex. 77, 7.
430-431 a summis pontificibus Allusion aux gardes suisses, recrutés par le pape Jules II dès 1506. Cf. E. Rodocanachi, Histoire de Rome. Le pontificat de Jules II 1503-1513, Paris, 1928, pp. 35-36.
431 in tragoediis ... δορυφόρημα Cf. Reisch, RE V, 1579, s.v. Δορυφόρημα. Cf. Plut. Mor. 791 e.
433-434 Athen. V, 190 e (καὶ τοῦ Πεισιστράτου).
436-439 Lucian. Hist. conscr. 4 (437 Καὐτὸς οὖν, ὦ Φίλων; 438 τῷ καιρῶ; 439 παραφεροίμην).
438 (app. crit.) Nous avons maintenu le mot καιρῷ, qui se trouve dans Lucien et a été omis ici à partir de E par erreur typographique; cf. dans la traduction latine tempore maintenu dans toutes les éd.
3415 Adage figurant déjà en A sous le n° 191, omis en B, réintroduit ici à partir de C.
442-443 Plut. Mor. 622 c (Μουσικὴν δ᾿ ἄρα ἔρως; κἂν ἄμουσος). En A (cf. app. crit.), on lisait "in eodem libro', qui renvoyait à "primo Symposiacon libro", d'où notre adage est extrait et qui était déjà mentionné dans l'adage précédent (190 en A, 191 en I). C'est une citation d'un ouvrage perdu d'Eur., Sthénéboea (663 Nauck); les autres attestations de cette même citation, notamment Plut. Mor. 405 f (De Pythiae oraculis) et 762 b ( Amat.) ne donnent pas μουσικὴν mais ποιητὴν, si bien que dans notre passage les éditeurs modernes, suivant l'exemple de Cobet, remplacent aussi μουσικὴν par ποιητὴν.
443 ἄμουσος Cf. Adag. 1518 (Ἄμουσοι), ASD II, 4, pp. 30-32.
446 Plat. Symp. 196 e.
448-449 Id. Tim. 69 d (ἐπιχειρητῇ παντὸς ἔρωτι). Er. emprunte la citation et le commentaire au même passage de Plut. Mor. 622 c d.
253451 Boccace, Decameron 5, 1. Une traduction latine du Decameron a été publiée dès 1472 à Mantoue.
454-456 Bion, fragm. VI, 7 (éd. Legrand, Bucoliques grecs, t. II, Belles-Lettres) ou VIII, 7 (éd. Ahrens, Teubner) ap. Stob. IV, 20, 7, p. 436 Hense. Sur l'utilisation de Stob. par Er. dans l'éd. H, cf. ASD II, 4, p. 39, n.l. 464, et supra, Adag. 3001, n.ll. 6-8.
3416 Cf. Strömberg, pp. 92-93. Adage figurant dès A sous le n° 3042, en B sous le n° 3056, transféré ici à partir de C.
463-465 Athen. III, 73 d.
469 cucumeris Cf. le texte dans A et B (app. crit.).
471-473 Hermolaus ... impudicas H. Barbari ... (in Dioscoridem) corollarii libri quinque ..., Venise, 1516: f° 52 v°, § 356 - et non 366 -: "De cucumere prouerbium graeci celebrant illo versu: σικυὸν τρώγουσα γύναι τὴν χλαῖναν ὕφαίνε vt mulier videlicet texendo cucumerem manducet, fortasse quoniam textrices vt Aristoteli placet impudicae sunt magna ex parte".
3417 Otto 322.
476-480 Plin. Nat. XXIX, 5 (32), 102 (476-477 Mali tanta vis; 478 Remedio; 478-479 in fico impositum).
482-483 Fortassis ... morsum En partant du texte de Pline qu'il vient de citer, Er. tente de reconstituer la formule du proverbe.
485-487 Athen. IV, 130 b.
486 καρηβαροῦντες Cf. supra, Adag. 3179, l. 712.
494-496 Aristoph. Ach. 85-86 (495 ἐξένιζε). Voir déjà Adag. 2009 (Solidos e clibano boues), ASD II, 5, pp. 44-45. Ici, Er. cite Aristoph. d'après Athen. IV, 130 f.
255500-501 Anaxandrides, fragm. 42, vers 29, PCG ap. Athen. IV, 131 c (πουλυπόδων). La mention apud eundem poetam est donc erronée. Er. fait, la source première de tout l'Adage est Athen.: les deux textes cités, d'Aristoph. et d'Anaxandrides, le sont d'après cet auteur.
3420 Cf. Strömberg, pp. 20-21.
503-504 Athen. VII, 319 c. En χ, de la main d'Er.: addition de sibi dans la traduction (cf. app. crit.) et mention "distingue versus"; les éd. G-I ne tiennent pas compte de cette dernière demande.
506 Athen. X, 450 c. Il s'agit d'Antiphane (fragm. 192, vers 4, PCG) et non d'Aristophane: Ἀντιφάνης δ᾿ ἐν τῷ Προβλήματί φησιν ... βουλομένη δ᾿ ἕπεται πέρκη μελανούρῳ.
507-508 paulo inferius Athen. VII, 320 e. La mention paulo inferius était exacte à l'origine (éd. C-E); mais l'insertion en π, suivi par F-I (l. 506), d'une référence au l. X aurait dû entraîner une modification de la présentation.
512 Athen. XV, 701 c d.
517 Clearchus, fragm. 64 Wehrli (Die Schule des Aristoteles III). Er. résume le texte de Cléarque, y compris les remarques concernant la métrique.
531-535 Ov. Ars II, 1-2.
3422 L'éd. princeps des adages 3422-3442 est D, sauf pour le n° 3425 (cf. notice infra).
537 Suid. Π 75. Cf. Aristoph. Av. 1083, d'ailleurs cité par Suid.: Κἀπαναγκάζει παλεύειν δεδεμένας ἐν δικτύῳ.
3423 Otto 1782.
544-552 Ambr. Hexaem. V, 2, 6 (Migne PL 14, 222).
257552-553 haud ... tithymallus Er. confond ici, semble-t-il, "timallus" ou "thymallus" (θύμαλλος), qui désigne un poisson (mal identifié), et "tithymallos" (τιθύμαλλος), qui désigne une plante, l'euphorbe.
553-554 Plin. Nat. XXVI, 8 (39-45), 62-71.
554 Diosc. IV, 164.
3424 Otto 607.
556 hodie vulgo Cf. Suringar 68, pp. 113-116 et 493.
561-565 Hier. Comment. in Epist. ad Ephes., prologus, Migne PL 26, 469 (564 eiusdem linguae).
567 Dedimus ... Testamentum C'est en 1516 qu'Er. a publié sa première éd. commentée, sous le titre Nouum Instrumentum; dans la deuxième éd., en 1519, il revient au titre traditionnel, Nouum Testamentum, adopté également ici.
569-574 Incredibile ... insectantur Sur les réactions, positives et négatives, à la publication érasmienne du Nouum Instrumentum / Testamentum, cf. notamment l'introduction à l'éd. de l'Apolog. resp. Iac. Lop. Stun., ASD IX, 2, pp. 3 sqq.
3425 Adage introduit en B sous le n° 3402, portant le n° 3401 de C à E, transféré ici à partir de F; l'ancien adage 3425 (Mater timidi non flet) est alors devenu le n° 3512.
575 Grata breuitas En χ, mention de la main d'Er.: "Breuitas grata"; cette variante a été introduite à partir de G dans l' Index prouerbiorum secundum ordinem alphabeti.
576 Anth. Pal. IX, 784 (Plan. IV a, 21, 31).
579 hodie ... vulgatum Cf. Suringar 84, pp. 151 et 495.
3426 Otto 84.
585-587 Liv. XL, 46, 12. La fin du l. XL de Tite-Live (à partir de 37, 4) a été publiée pour la première fois en 1518-1519 (Mayence, Scheffer; pour le présent passage, p. 726), sur base d'un manuscrit aujourd'hui perdu, le Moguntinus. Ce l. XL était alors présenté comme le l. X du De bello Macedonico et Asiatico.
587-588 Amicitias ... tenor admonet Le mot mortales a été ajouté par Er. au texte de 1518-1519; cette excellente correction est adoptée par les éditeurs modernes.
589-592 verum ... intereat La portée de ce passage s'éclaire si l'on se reporte à Adag. 613, ASD II, 2, pp. 136-137, dont le titre "Ira omnium tardissime senescit" est repris ici; Er. y cite et commente Hom. Il. IX, 502-512, où les Λιταί (Litae) sont, comme ici, opposées à Ἄτη (Ate).
594-596 Aristot. Rhet. II, 21, 1394 b.
595 alibi Adag. 1276, LB II, 514 E.
596 Eur. Tro. 1051. Ici, comme dans Adag. 1276, Er. cite ce vers d'Eur. tel qu'il est présenté par Aristot. loc. cit.: Οὐδεὶς au lieu de Οὐκ ἔστ᾿.
598-599 Menandr. Monost. 5 Jäkel (Ἀθάνατον ἔχθραν), cité par Aristot. loc. cit., qui donne ὀργήν au lieu de ἔχθραν.
2593427 Collect. 476 (Bonae frugis). Otto 722.
604-605 Cic. Cael. 12, 28.
606-607 Plaut. Trin. 270 (Certa res est: Certumst v.l.).
608-609 Hist. Aug. Heliog. 15, 1. On sait que Lampridius était considéré autrefois comme l'auteur d'une partie de l'Hist. Aug., notamment la Vie d'Héliogabale.
610-612 Dig. IX, tit. 2, 23, 5.
612-613 Dig. XI, tit. 3 ("De seruo corrupto"), 9.
613-615 Dig. XI, tit. 3 ("De seruo corrupto" et non De seruis corruptis), 1.
615-617 Plaut. Cas. 327 (edepol; siquidem).
618-619 Id. Pseud. 468.
621-622 Colum. I, 9, 5.
623 Quint. Declam. 245, 6: "Quoniam te luxuriosum spes adhuc pecuniae faciebat. An non hoc est quod te fecerit frugi?".
627 (app. crit.) Aulus Hircius (Hirtius), rédacteur du l. VIII du De bello Gallico. En H I, Er. , après avoir cité deux passages du l. VII, en citera un du l. VIII et ne mentionnera expressément ni César ni Hirtius (cf. infra).
628-630 Caes. Civ. I, 68 (629 multis locis praerupta; 630 subleuatique).
631-632 Id. Gall. VII, 25, 2.
632-633 Id. Gall. VII, 47, 6 (de muro: de muris v.l.).
633-635 Id. Gall. VIII, 15, 4-5 (633-634 sui recipiendi ceperunt).
637-640 Quint. Inst. XII, 4, 1 (639 quae sunt a clarioribus poetis ficta).
640-641 Liv. V, 51, 4 (Equidem si).
641-643 Id. IX, 17, 10.
643-645 Cic. Prov. 16, 39 (644 eximiis aut nouis: eximiis ac nouis v.l.).
646-648 Dig. XXIX, 7, 10.
648-649 Plaut. Trin. 902 (mi ipse: mihi ipse v.l.).
3429 Otto 1039.
655-656 Cic. Fam. VII, 5, 3 (656 tibi ita trado).
261657 Ter. Andr. 297 (Hanc mihi in).
658 Hor. Epist. I, 9, 3.
Id. Serm. I, 9, 47.
660 Agricola De inv. dial. III, 14. Cf. scholie de J. Mattheus Phrissemius (Paris, S. de Colines, 1529): "Egregia de lente. Eundem propemodum sensum habet cum eo quod legitur apud Gellium, τὸ ἐν φακῆ μύρον, in lente unguentum" (cf. Gell. XIII, 29, 5; Adag. 623, ASD II, 2, pp. 148-150). Sur R. Agricola, cf. Adag. 339, ASD II, 1, pp. 438-442, et Contemporaries I, 15-17.
663-664 Δεινὰ περὶ φακῆς La manière dont Er. introduit (Opinor ...) cette formule grecque semble indiquer qu'il ne l'a pas trouvée telle quelle: c'est une traduction littérale, vraisemblablement due à Er. lui-même, de la formule latine.
3431 Cf. Strömberg, p. 66. Les adages 3431-3435 ont pour source première Platon: Sophiste, puis République.
668-669 Plat. Soph. 226 a (668 ἀληθῆ; 669 ληπτόν: ληπτέον v.l.).
672 putat Le sujet est Plato, à reprendre de la l. 668.
676-679 Plat. Soph. 231 c.
3433 Cf. Strömberg, p. 66.
682-685 Plat. Soph. 252 c (685 ἐξελεγξόντων: ἐξελεγχόντων v.l.). Cf. supra, Adag. 3039.
3434 Cf. Adag. 1341 (Capere prouinciam. Tradere prouinciam), LB II, 535-536.
690 Plat. Soph. 261 b.
694-698 Id. loc. cit. (697 ἀνύτων ἢ καὶ πάλιν).
703-704 Adag. 1525, ASD II, 4, p. 38.
706-711 Plat. Rep. VI, 492 e (711 ἐξαιρῶμεν λόγου). H. Estienne critique la lecture (λόγον au lieu de λόγου) et l'interprétation d'Er.; cf. LB II, 1062, n.
263715-716 Hom. Od. X, 306. Cf. Adag. 3511 (Dii omnia possunt), ASD II, 8, p. 24.
3436 Otto 1388.
721-725 Plin. Epist. VIII, 2, 8 (723 ex ipsis; 724 abiit: abit éd. ald. 1508 et 1518).
725 Hom. Il. IX, 319, cité par Plin. loc. cit. En χ, de la main d'Er., mention "carmen"; l'éd. G n'en tient pas compte.
728 Fest. p. 262 Lindsay: "Posticam lineam in agris diuidendis Seruius Sulpitius appellauit ab exori ... (loc. desp.)"; cf. Paul. Fest. p. 263 Lindsay: "Postica linea in agris diuidendis ab oriente ad occasum spectat". Dans l'éd. de Fest. publiée à la suite du Cornucopiae de Perotti, Ald. 1513, on lit (col. 1192): "Posticam lineam in agris diuidendis Seruius Sulpitius appellauit perticam".
729 Hom. loc. cit.
730 alibi Adag. 2734 (Nullus delectus), ASD II, 6, pp. 494-495.
3437 Otto 1589.
733-735 Plaut. Trin. 316-317 (Neu tibi).
736-738 Cic. Fam. XIII, 50, 2.
738 (app. crit.) La longue addition de π, ll. 738-742 et 747-760 (reprise en F-I, mais coupée à partir de H par un nouvel ajout), figure, avec signe de renvoi, sur un feuillet supplémentaire intercalé entre les pages 794 et 795 de E; il y a en outre, à côté du texte imprimé de E, une brève note préparatoire. Signalons aussi qu'en χ se trouve un texte de quelques lignes qui n'est pas de la main d'Er. et qui n'a pas été introduit en G; il pourrait s'agir d'une note post-érasmienne.
738-739 Cic. Verr. 2, I, 49, 127. Sur la numérotation ancienne des livres des Verr., cf. ASD II, 4, p. 115, n.l. 630.
739-742 Cic. Ad populum priusquam iret in exilium, VI. Discours généralement considéré comme apocryphe; cf. Cic. Opera omnia, t. 35, Panckouke, 1835 (742 piaculo: pericula v.l.).
743-745 Id. Verr. 2, I, 40, 103 (745 digna sint).
745-746 Id. Verr. 2, I, 50, 131.
746-747 Id. Verr. 2, III, 7, 16: "leges in sartis tectis exigendis tollere".
747-749 Dig. I, tit. 16, 7 (748 Si in aliam quam: Si in aliquam v.l.).
749-753 Id. VII, tit. 1, 7, 2.
753-756 Id. XLVIII, 11, 7, 2-3 (754 quoque cauetur; 755 frumentum; 756 praestita lege erunt).
756-760 Paul. Fest. p. 429, 4-6 Lindsay (757 sarte ponebant pro integre; ob quam causam opera; 758 integra praestentur; vocantur: locantur v.l.; Etenim sarcire).
265762 Pulmo ... venisset Formule qu'Er. tire de Plaut. Epid. 627-628.
763-765 Plaut. loc. cit.; le texte donné par Er. correspond à celui des éd. anciennes (notamment Ven. Sessa, 1518). Les éd. modernes proposent un texte assez différent, tout en indiquant que le passage est corrompu.
3439 Otto 1401.
768-769 Cic. loc. 19, 48 (Num possum: Non possum v.l.; pedem conferre).
769 Cf. Quint. Inst. V, 13, 11: "Plura simul inuadimus, si aut tam infirma sunt vt pariter impelli possint, aut tam molesta vt pedem conferre cum singulis non expediat". L'expression conferre pedem est déjà citée (cf. alibi meminimus), sans mention d'auteur, Proleg., ASD II, 1, p. 68, l. 492.
770 ex Homero Er. fait, on ne trouve pas dans Hom. l'expression ἐγγὺς ἰόντες, avec le participe au pluriel, mais bien ἐγγὺς ἰών (Il., IV, 496; V, 611; XI, 429; XII, 457; XVII, 347) et ἐγγὺς ἰόντε (duel; Il. XXI, 285).
772-773 Veg. Mil. III, 14 (773 et ad pila).
775 Modestinus ou plutôt Modestus, Libellus de vocabulis rei militaris ad Tacitum augustum, éd. à la suite de Frontin., De re militari, Bologne, 1505: "Quinta cohors ... habebat ... gladios maiores quos spathas vocant ... hastile pedum quinque semis quod pilum vocabant, nunc spiculum dicitur." (f° p ii r°).
776-780 Curt. III, II, 4-9 (776 comminus pugnam coacti; 780 vincendo).
780-781 Verg. Aen. X, 361.
784-786 Thuc. VI, 92, 5 (785 τὸν ὑφ᾿ ἁπάντων; 786 κἂν: καὶ ἂν n.l.; ὠφελοίην).
790 Demosth. De corona 281, p. 319.
792 Suid. Ο 879: Οὐκ ἐπὶ τῆς αὐτῆς ὁρμὴ τοῖς πολλοῖς. Δημοσθένης ἐν τῷ ὑπὲρ Κτησιφώντος. Παροιμία ἐστὶν ἐλλείπως εἰρημένη. Προσυπακουστέον δὲ ἔξωθεν τὸ ἀγκύρας. C'est donc dans Suid. qu'Er. a trouvé le texte de Demosth. et son interprétation.
796-797 Dio Chrys. Oratio XI, 14 (p. 170 Dindorf): Τινὲς τῶν σοφιστῶν ... ἐπιχηρήσουσι διαβάλλειν πρὸς τὰ δύστηνα μειράκια, ὧν ἐμοὶ ἐλάττων λόγος ἐστὶν ἢ πιθήκων.
3443 Otto 1904. Cf. Strömberg, pp. 96-97. L'éd. princeps des adages 3443-3482 est E, sauf pour les n° 3444 et 3449 (cf. notices infra).
799-801 Tert. Adv. Marcion. III, 8 (Migne PL 2, 359).
801-805 Diogenes Cynicus, fragm. 204 Giannantoni (Socratis et Socraticorum reliquiae, V B, t. II, 1990, p. 316): κοινολογουμένας γυναῖκας θεασάμενος ἔφη· Ἀσπὶς παρ᾿ ἐχίδνης φάρμακον δανείζεται. La source utilisée par Er. doit être Scriptores aliquot gnomici, Bâle, Froben, 1521, p. 175 = rééd. J. F. Kindstrand (Gnomica Basilensia, Uppsala, 1991), p. 108, n° 364.
267809 si Plinio credimus Cf. peut-être Plin. Nat. XXIX, 4 (18), 65: "aspides percussos torpore et somno necant"; cf. aussi Adag. 2085 (Morsus aspidis), ASD II, 5, p. 87.
3444 Adage introduit en G pour remplacer un adage supprimé (cf. app. crit.).
812 (app. crit.) La source de cet adage, qui ne se trouve qu'en E F, est Tert. Adv. Marcion. IV, 7 (Migne PL 2, 399).
813 Iren. Haer. I, 13, 7 (Migne PG 7, 591). Er. avait publié en 1526 une éd. latine de cet ouvrage, dont le texte grec original n'est conservé que partiellement. La mention capite nono est fondée sur les subdivisions de l'édition érasmienne.
817-818 hodie Cf. Suringar 139, pp. 250-251 et 497-498.
3445 Otto 1791.
820-821 Tert. De pallio VI (Migne PL 2, 1105).
825 Adag. 629, ASD II, 2, p. 154.
3446 Otto 956.
830-831 Ter. Eun. 640-641 (Certe extrema; haud nihil est).
832-833 Tert. Adv. Herm. 3, 7, éd. J. H. Waszink (cf. Migne PL 2, 224): "Adiiciam et ego propter non intelligentes quorum Hermogenes extrema linea est".
836-840 2. Sm. (Vulg. 2. Rg.) 5, 6: "Et abiit rex et omnes viri qui erant cum eo in Ierusalem ad Iebusaeum, habitatorem terrae, dic tumque est Dauid ab eis: Non ingredieris hue nisi abstuleris caecos et claudos dicentes: non ingredietur Dauid huc".
841 Id. 5, 8.
845-849 Cf. Nicolas de Lyre, Postillae perpetuae, plusieurs fois éditées à la fin du XVème siècle avec le texte de la Bible: "Isti caeci et claudi erant duae imagines quarum vna representabat Isaac qui in fine fuit caecus, vt habetur Deut. XXVII, et alia Iacob qui claudicabat ex lucta cum angelo, vt habetur Gen. XXI [en fait, 32, 31]. Dicit igitur quod Jebusei qui erant in Hierusalem descenderant de Abimelech cum quo iniit foedus et iuramentum Abraham, ut habetur Gen. XXI [21, 22] et ideo videntes posteri eius filios Abrahae crescentes timuerunt ne aliquando vellent eos inuadere, et ideo posuerunt praedictas, duas imagines in parte superiori sui fortalicii. Et in ore cuiuslibet imaginis erat scriptum iuramentum Abrahae quasi dicerent: posteri Abrahae non possunt hune locum inuadere. Et enim hoc dicuntur: odientes animam David, ut hic habetur ..., tum reputabant eum transgressorem iuramenti Abrahae, et per consequens odibilem Isaac et Iacob, cuius erant imagines. Dicuntur etiam caeci et claudi in pluralibus, esset tamen vna imago representans caecum et alia claudum. Eo modo loquendi quo in sacra scriptura aliquando ponitur plurale pro singulari".
269849-850 prouerbium ... perspicio La perplexité d'Er. est partagée par les exégètes d'aujourd'hui; cf. G. Brunet, Les aveugles et les boiteux jébusites, Supplements to Vetus Testamentum, XXX (1979), pp. 65-72.
850-851 Lv. 21, 18: "nec accedet ad ministerium eius (= Dei) si caecus fuerit, si claudus"; cf. aussi Dt. 15, 21.
855-856 2. Sm. (Vulg. 2. Rg.) 5, 7-8: "Cepit autem Dauid arcem Sion. Haec est ciuitas Dauid. Proposuerat enim Dauid in die illa praemium qui percussisset Iebusaeum et tetegisset domatum fistulas et abstulisset caecos et claudos odientes animam Dauid; idcirco dicitur in prouerbio: Caecus et claudus non intrabunt in templum".
861-862 Chrys. Hom. 20 (19), 1 (Migne PG 59, 123): Παντὶ τῷ μεριμνῶντι ἔνεστί τι περισσόν, ὁ παροιμιώδης λόγος φησί.
3449 Adage inséré ici en F pour remplacer Auris Bataua, qui occupait en E le n° 3449 et qui a trouvé sa place définitive à partir de F sous le n° 3535.
866 Suid. E 49. Dans la suite du texte, Er. s'inspire fortement de la notice de Suid., tout en insérant une réflexion personnelle: ita vt fere mos est τοῖς νεοπλούτοις, id est ... prouehuntur.
872-873 ficulnum ... volunt Cf. Adag. 685 (Ficulnus), ASD II, 2, pp. 212-214.
3450 Collect. 517. Otto 988. Cf. Suringar 117, pp. 212-213.
875-877 Hoc ... aeditionibus Cet adage, cité et assez longuement expliqué dans les Collect. de 1500 (cf. in prima aeditione, quae Lutetiae prodita est), est repris brièvement dès A sous le n° 2720 (2756 en I; ASD II, 6, p. 501). Quand Er. a présenté à nouveau assez longuement cet adage en E, il avait apparemment perdu de vue l'existence de cette brève notice (cf. videtur omissum); cf. aussi Adag. 3391, supra.
878-888 Don. (commentaire de Ter. Ad. 537): "Lupus in fabula. Silentii indictio est in hoc prouerbio atque eiusmodi silentii vt in ipso verbo vel ipsa syllaba conticescat quia lupum vidisse homines dicimus qui repente obmutuerunt; quod fere his euenit quos prior viderit lupus, vt cum cogitatione in qua fuerint etiam verbis et voce careant. Nam sic Theocritus: Οὐ φθεγξῇ. Λύκον εἶδες, et Vergilius: 'Vos quoque Moerim iam fugit ipsa, lupi Moerim videre priores'. Alii putant ex nutricum fabulis natum pueros ludificantium terrore lupi paulatim t capua venientis vsque ad limen cubiculi". (Les commentaires de Donat sont imprimés avec les comédies de Térence depuis 1474).
884-885 alibi Adag. 686, ASD II, 2, p. 214, où est cité Theocr. 14, 22: Λύκον εἶδες.
885-886 Verg. Ecl. 9, 54. Cité également Adag. 686.
893-897 Don. loc. cit. "Nam falsum est quod dicitur interuenisse lupum Naeuianae fabulae alimonio Remi et Romuli dum in theatro ageretur".
271897 Ter. Ad. 537: "Quidnam est? / Lupus in fabula. / Pater est".
899-900 Plaut. Stich. 577 (lupum).
903 apud Theocritum ... εἶδες Dans Theocr. 14, 22, déjà mentionné supra (l. 885), le mot Λύκος est en même temps une 'allusio' malicieuse au nom d'un jeune homme, comme cela est dit expressément dans la suite du texte (vers 24 sqq.).
904-905 Cic. Att. XIII, 33, 4.
3451 Otto 849.
908 En χ, mention "Iliade prolixius"; cette variante est introduite dans l'Index prouerbiorum à partir de G; elle est également reproduite dans les marges de H et de I, à côté de l'adage.
909-912 Poll. VI, 120.
911 alibi Adag. 7 (Dodonaeum aes), ASD II, 1, p. 120, et Adag. 632 (Arabius tibicen), ASD II, 2, p. 158.
912-913 Aeschin. Adv. Ctes. 100.
913 alibi Le texte d'Aeschin. est cité Adag. 226 (cf. n. suivante).
914 Ilias malorum Adag. 226, ASD II, 1, p. 338.
3452 Otto 1240.
922-924 Plaut. Pseud. 313-314.
925-926 Id. Pseud. 314 (tu huius).
927 En χ, mention "Animus in auribus"; cette variante est introduite dans l' Index prouerbiorum à partir de G.
928 Hdt. VII, 39.
930-933 Id. loc. cit. (931 Εὖ νῦν τόδ᾿ ἐξεπίστασο; 932 τέρψιος; 933 ἀκουσας ἀνοιδέει). La forme ionienne τέρψιος est devenue ici en E F τέρψιως, forme aberrante, qui en G-I a été corrigée mais en même temps atticisée en τέρψεως.
3454 Otto 853
943-945 Thuc. II, 40, 3.
945-946 Hier. Epist. 73, 10 (Migne PL 22, 681). Le destinataire de cette lettre est Euangelus et non Euagrius (cf. déjà Migne, 676 n.).
946-948 Plin. Epist. IV, 7, 3.
273948 Lucian. Nigr., in Epist. ad Nigrinum précédant le dialogue: τὸ τοῦ Θουκυδίδου λέγοντος ὅτι ἡ ἀμαθία μὲν θρασεῖς, ὀκνηροὺς δὲ τὸ λελογισμένον ἀπεργάζεται.
950 contantiorem Variante graphique pour "cunctantiorem" (cf. supra, l. 944, contationem = "cunctationem").
951-952 Quint. Inst. II, 12, 1: "Ne hoc quidem negauerim sequi plerumque hanc opinionem, vt fortius dicere videantur indocti; primum vitio maie iudicantium, qui maiorem habere vim credunt ea quae non habent artem". Er. tire de ce texte une formule brève et percutante.
955 Denique ... experti sunt Cf. supra, Adag. 3001 (Dulce bellum inexpertis).
958-960 Hdt. VII, 51 (960 ἀρχῇ πᾶν τέλος).
972 operam ... perisse Cf. Macr. Sat. II, 4, 30: "opera et impensa periit", déjà cité Adag. 362 (Oleum et operam perdidi), ASD II, 1, pp. 452-454.
977 Athen. XII, 552 d e.
979-980 Aristophon, fragm. 8 PCG ap. Athen. loc. cit. (ἐν ἡμέραις τρισὶν ἰσχνότερον αὐτὸν: ἐν ἡμέραις αὐτὸν τρισὶν ἰσχνότερον codd.).
981-983 Menandr. fragm. 305 Korte ap. Athen. loc. cit.
982 (app. crit.) La forme ὑμῶν, donnée par Menandr. ap. Athen. et ici par E- G, doit être maintenue, ἡμῶν n'étant qu'une erreur typographique de H I; la traduction Vestrum, maintenue dans toutes les éd., confirme le fait.
986-987 Alexis, fragm. 2, vers 7-8, PCG ap. Athen. XI, 502 f.
992-994 Anth. Pal. X, 48.
1 Admonuimus ... prouerbiorum Cf. Proleg. ASD II, 1, pp. 68-70, ll. 514-521.
2-3 Verg. Aen. IX, 115-116.
2754-6 Prop. II, 32, 49-50 (6 deligere astra).
8-10 Aeschyl. Sept. 224-225. Aux yeux des éditeurs d'Eschyle, ce passage fait difficulté, particulièrement le mot γυνή; sur les conjectures et les interprétations proposées, cf. l'édition commentée de G.O. Hutchinson, Oxford, 1987, p. 82.
12 sospitatoris Iouis À propos de l'ajout Iouis dans la traduction, cf. Aeschyl. Hic. 27: Ζεὺς Σωτήρ.
3460 Cf. Strömberg, p. 48.
20 Cf. Hdt. et Aristot. infra.
21-22 Hdt. VII, 157-162.
26-27 Id. VII, 162 (ἐξαραίρηται).
29-30 Aristot. Rhet. III, 1411 a.
30-32 Id. Rhet. I, 1365 a (Οἷον Περικλῆς τὸν ἐπιτάφιον λέγων τὴν νεότατα ...). Sur les rapports, controversés, entre les textes de Gélon-Hérodote et de Périclès-Aristote, cf. P. Girard, L'année a perdu son printemps, Revue des Études Grecques 32 (1919), pp. 227-239.
3461 Otto 360.
36 Etiam si... dicat En χ, mention "Ne Catoni quidem crederem"; cette variante est introduite dans l' Index prouerbiorum à partir de G.
37-39 Plut. Cato minor 19, 7.
40-41 Et orator ... quidem Cf. Plut. loc. cit.: ῥήτορα μὲν ἐν δίκῃ τινὶ μαρτυρίας μίας φερομένης εἰπεῖν πρὸς τοὺς δικαστὰς ὡς ἑνὶ μαρτυροῦντι προσέχειν οὐδὲ Κάτωνι καλῶς ἔχει. Cf. aussi Hier. Adv. Ruf. II, 24 (Migne PL 23, 468): "uni(que) testi nec Catoni creditum est".
41-42 Cic. Att. II, 5, 1 (41 Quid ... Cato).
43 Xenocratis Cf. Diog. Laert. IV, 7.
44-45 Nec iurato ... sim Cf. Plaut. Amph. 437: Nam iniurato scio plus credet mihi quam iurato tibi", repris sous une forme légèrement différente et sans mention d'auteur, par Er. De cop. verb., ASD I, 6, p. 186, l. 928: "Huic citius credam iniurato quam tibi iurato". Cf. aussi Adag. 723, ASD II, 2, pp. 246-247.
47 vulgo Cf. Suringar 51, pp. 79-80 et 492.
47-49 Ioannes Campanus, De ingratitudine fugienda ... libri tres; éd. consultée, Mayence, 1532 (II, p. 133). Humaniste italien (1429-1477), lié à diverses grandes familles et aux papes Pie II et Pie III, ce qui lui valut divers évêchés. Auteur de divers discours, d'œuvres historiques de circonstance et de poésies latines; son œuvre fut publiée après sa mort, en 1495 et en 1502. (Cf. Dizionario biografico degli Italiani, t. 17, 424-429).
49-51 Quod semel ... fallatur Er. résume la suite du texte de Campanus: "Alterum enim in decipientis perfidia positum est, alterum a nostra sola temeritate profectum. Qui quam in foueam delapsi semel inscitia sumus, in eandem iterum negligentia nostra delabimur".
52 alibi Adag. 408 (iterum eundem ad lapidem offendere), ASD II, 1, p. 485, l. 268.
27753 Improbe ... facit Publil. Syr. 264 (Bickford-Smith 324), cité par Gell. XVII, 14, 4, et par Macr. Sat. II, 7, 11. Cf. Otto 1201(3); cf. aussi supra, n. précédente.
55 Nam ... immutatis Nouvel exemple du souci d'Er. de déceler parmi les adages ceux qui pourraient correspondre à des vers, au besoin au prix d'une légère modification du texte.
58 Campanus loc. cit.: "Vetus prouerbium est multorum consensu et opinione probatum".
61 Et hodie vulgo Cf. Suringar 182, pp. 334-336 et 499.
Athan. Symb., Migne PG 28, 1582.
62-64 Cic. Att. V, 11, 5: "Si verum illud est οἵαπερ ἡ δέσποινα". Cic. ne donne donc que la première partie du proverbe; mais les éd. anciennes, notamment Ven. Ald. 1513, ajoutent οἷαι (τοῖαι) καὶ θεραπαινίδες. Schol. in Plat. Rep. VIII, 563 c, complète le proverbe d'une manière différente: οἵαπερ ἡ δέσποινα, τοία χ᾿ ἡ κύων.
67 Plat. Rep. IV, 425 c.
69 Bibere mandragoram En χ, mention "Mandragoram bibere"; cette variante est introduite dans l' Index prouerbiorum à partir de G.
70-71 Plin. Nat. XXV, 13 (94), 150 (potu quidem largiore etiam moriuntur). La mention capite vndecimo est vraisemblablement une erreur, à moins qu'il ne s'agisse d'une subdivision différente dans une éd. ancienne.
71-74 Diosc. IV, 75.
74 Pythagoras Cf. Diosc. loc. cit. (éd. Wellmann, t. II, p. 234, l. 12).
75-78 Colum. X, 19-20.
79 circeam Cf. Diosc. IV, 75 (Κιρκαία; ed. Wellmann, t. II, p. 233, l. 12); Plin. Nat. XXV, 13 (94), 147 (circaeon).
81-82 Iul. Epist. 81 Bidez (πολὺν πάνυ τὸν μανδραγόραν). La lettre est adressée Καλλιξείνῃ; on attendrait donc ici "Callixenen" ou "Callixenam" plutôt que Callixenem.
83-84 Demosth. Phil. IV, 6, p. 133 (μανδραγόραν).
86-87 Lucian. Tim. 2 (μανδραγόρα).
88 alibi Adag. 751, ASD II, 2, pp. 274-276.
3465 Otto 1414. Cf. Suringar 148, pp. 269-270.
92-94 Cic. Fin. V, 27, 80 (94 ii qui).
94-96 Plaut. Asin. 174-175 (95 vsquam; neque pictum).
279102-103 Ter. Ad. 227-228.
103-104 Cic. Fin. IV, 28, 80.
105 alias Adag. 5 (Infixo aculeo fugere), ASD II, 1, pp. 117-118; dans le titre de cet adage, on trouve donc "aculeo", mais dans le texte (l. 341), on lit "iaculo", comme ici.
105-106 Ter. Andr. 940 (mi; scrupulus etiam; male habet).
108-109 Act. 26, 26.
109-110 Plat. Gorg. 485 d (ψιθυρίζοντα). Dans Er., la forme erronée ψυθυρίζοντα pour ψιθυρίζοντα s'explique par l'iotacisme; nous l'avons donc maintenue.
112-113 Lucian. Deor. conc. 1 (112 τονθορύζετε; 113 πρὸς τὸ οὖς), τονθορίζετε pour τονθορύζετε: nouvelle erreur, en sens inverse, explicable par l'iotacisme.
114-116 Cic. De or. I, 13, 57 (Vt de his rebus ... causa disserant).
116-117 Mt. 10, 27.
3468 Otto 1092. Les adages 3468-3471 ont Plaute pour source première.
120 alias Adag. 1450, LB II, 567 E F, où Er. cite Aristoph. Plut. 415: Ὦ θερμὸν ἔργον κἀνόσιον καὶ παράνομον.
121-123 Plaut. Most. 665 (esse audiui: audiui esse v.l.).
121-122 Mustellaria Sur cette forme, cf. supra, Adag. 3062, l. 733 et n.
125-126 Ter. Ad. 641 (Non equidem istas).
3469 Otto 1189.
128 Ad ἀδυνάτων genus Cf. supra, Adag. 3458.
128-132 Plaut. Persa 240-242 (130-131 magno pere mihi; 131 quoiquam hoc: cuiquam v.l.; 132 (e)loquerentur prius).
3470 Otto 1797.
134-136 Plaut. Persa 480-481 (135 Hunc hominem ego hodie; deducam: ducam v.l.; 136 probe. Adgrediar).
138 et hodie Cf. Suringar 98, pp. 177-178.
139 alibi Adag. 52 (Incidit in foueam quam fecit), ASD II, 1, p. 168, et Adag. 905 (In laqueum inducere), ASD II, 2, p. 416.
3471 Otto 1797*.
141-143 Plaut. Bacch. 792.
145 modo renvoie à l'adage précédent.
2813472 Otto 1004.
147-148 Cic. Ad Brut. I, 18, 4 (148 adhibeam machinas).
148-149 Plat. Leg. VII, 798 e.
150 Id. Leg. VII, 792 b.
3473 Cf. Strömberg, p. 57.
155-156 Lucian. De merc. cond. 30.
3474 Otto 1653
162 hodieque vulgo Cf. Suringar 209, pp. 395-396.
163-165 Plaut. Truc. 315-316.
166-167 Aristoph. Equ. 631.
170 Interpres Aristophanis Musurus (cf. supra, Adag. 3411, n.l. 382), éd. Kuster, 1710, p. 203: Καὶ ἀνέβλεψε δριμὺ καὶ ὀργίλον ἀπὸ τῆς ψευδατραφάξιος [= ψευδατραφάξυος], ἐξ ἧς εἶπε τὸ νᾶπυ. Λάχανου γὰρ καὶ τοῦτο εἶδος. Ἔστι δὲ δριμὺ τὴν φύσιν. Ἀφ᾿ οὗ σπέρματος τὸ νῦν λεγόμενον σίνηπι γίνεται. Νᾶπυ γὰρ τὸ σίνηπι λέγεται.
171-172 Macr. Sat. VI, 5, 5 = Enn. Sat. IV, 12 Vahlen (cepe maestum).
173 alias Adag. 2138 (Cepas edere aut olfacere), ASD II, 5, pp. 127-128.
175-177 In principio ... infanda Proleg. ASD II, 1, p. 70, ll. 541-542: "Sunt et aliae duae figurae maxime confines paroemiarum generi, quae constant vel eiusdem aut similis itineratione vocis, vel contrariarum contextu". Parmi les nombreux exemples du "contrariorum genus" (l. 548) cités ensuite: "vbi fas versum atque nefas" (p. 71, l. 552; cf. Verg. Georg. I, 505); "iuuenesque senesque" (p. 72, l. 560; cf. Verg. Aen. IX, 309); "dus hominibusque plaudentibus" (ibid.; cf. ASD II, 1, Adag. 74, p. 186).
178 Hor. Epist. I, 3, 28.
179-180 Plat. Leg. VII, 804 d.
3476 Cf. Adag. 3557 (Omnes vocem mittere), ASD II, 8, pp. 54-55, qui constitue en quelque sorte un doublet de celuici.
184-185 Plat. Leg. X, 890 d (Πᾶσαν τὸ; ἱέντα), également cité Adag. 3557.
3477 Otto 159.
191-192 Plut. Mor. 792 c.
194-199 Refertur ... Theophrasti ap. Diog. Laert. V, 40 (196 τινὶ λέχθη; 199 πηρομελής).
283206-207 Athen. III, 98 f (ἐπιστολὴ αὕτη).
209-210 Antiphane, fragm. 120, vers 15, PCG ap. Athen. loc. cit. (δ᾿ ὅτι).
214-216 Hermolaus Cf. Illustrium virorum epistolae ab A. Politiano partim scriptae, partim collectae, Paris, J. Bade, 1526: Epist. XII, 43, f° 310 v°; Ermolao Barbaro, Epistolae, Orationes et Carmina, éd. V. Branca, Florence, 1943, t. II, p. 93.
3480 Otto 931 (4).
218 En χ, mentions "Leones in pace, vulpes in bello" et "Domi leones"; la formule "Domi leones" est introduite dans l'Index prouerbiorum à partir de H.
219-220 Aristoph. Pax (et non Plut.), 1189-1190.
222-224 Aristophanis interpres Musurus (cf. supra, Adag. 3411 et 3474): Παροιμία παρὰ τοὺς ἐν Ἀσίᾳ Λάκωνας ἀτυχήσαντας· Οἴκοι λέοντες, ἐν Ἐφέσῳ δὲ Λάκωνες. Er. reprend curieusement ἀλώπεκες au lieu de Λάκωνες.
226-230 Plut. Sylla, 41, 3.
236-237 [Sall.], in M. T. Ciceronem inuectiua, III, 5 (supplex inimicis, amicis contumeliosus).
3481 Otto 1359.
240-244 Colum. XII, 2, 3 (242 specialiter).
2853482 Strömberg, pp. 105-106.
251-252 Strab. XIV, 5, 2, p. 668. Dans la suite du texte, Er. résume ce qui dans Strab. précède et suit le proverbe proprement dit.
3483 Otto 469. L'éd. princeps des adages 3483-3500 est F.
265-266 Cic. Phil. XIII, 12, 27 (perire eum; ei crura fracta essent); cf. infra, ll. 272-277.
265 Il s'agit de T(itus) et non de C(aius) Plancus.
272-277 Cic. loc. cit. (272 T. Plancus: C. Plancus v.l.; 273-274 armis vnde excesserat; 274 cum pluribus; 275-276 ei crura; 276 Aquilae referatur).
277-279 In quorum ... aquilam À la fin du texte de Cic. qui vient d'être cité, les éditeurs modernes considèrent qu' Aquilae désigne un personnage de ce nom, Pontius Aquila. Le commentaire qu'Er. fait ici montre qu'il comprend aquila comme désignant l'"aigle", au sens miltaire.
279-284 Cic. S. Rosc. 20, 57 (282-283 Kal. omnes: calomnis v.l., eas omnes v.l.). Cf. n. éd. Belles Lettres: "La lettre Κ (Kalendae, Kalumnia), imprimée au fer rouge sur le front de l'accusateur convaincu d'accusation calomnieuse".
285 Θ praefigere Adag. 456, ASD II, 1, p. 530; cf. aussi Adag. 3985 (Tristis litera), ASD II, 8, pp. 262-263.
3484 Cf. Collect. 171 (Curruca cuculus). Cf. Suringar 48, pp. 72-73 et 492. En 1521, dans un échange de lettres avec J. Fevynus, Fr. Craneveld constate que l'adage Curruca cuculus, qui figurait dans les Collectanea, a disparu des éditions des Chiliades: cf. Litterae ad Craneveldium Balduinianae, Ep. 58 et 60, Humanistica Lovaniensia 43 (1994), pp. 18-19 et 31-33. Er. aurait-il été tenu au courant de cette remarque et cela l'aurait-il incité à insérer le présent adage dans l'éd. de 1526?
293-300 Plin. Nat. XVIII, 26 (66), 249 (295 sunt quibus; 296-297 temporariae, quam; 298 et ob: vt ob v.l.; 299 laudantur).
302 Gaza Dans sa traduction latine d'Aristote, Hist. an., Gaza (De natura animalium, Ald. 1504) rend κόκκυξ par cuculus, ce qui est d'ailleurs tout à fait normal: IV, 9; VI, 7; IX, 29; etc.
304-306 Plaut. Asin. 923.
287308 Id. Asin. 934.
309-313 Hor. Serm. I, 7, 28-31 (310 multoque).
314-315 Plin. Nat. loc. cit.
315-319 Porphyrio, Commentum in Hor., éd. A. Holder, 1894 (316 de via Holder; 318 effundunt).
319-321 [Acron], Scholia in Hor. vetustiora, éd. O. Keller, Leipzig, 1902 (319-320 quod viatores saepe <a> vindemiatoribus conuitiis aguntur).
323 Cf. supra, l. 306.
324 leuia (cf. supra, l. 316) Holder corrige "leuia" en "de via", ce qui est meilleur que la correction lenti proposée par Er.
327-330 apud ... trahit Er. répète curieusement deux vers de Plaute cités supra, ll. 304-308 (l. 330 trahit au lieu de rapit).
331-332 Plaut. Pseud. 96.
334-336 in Mercatore ... cuculo Ce texte est introuvable dans les éd. modernes du Mercator, mais il figure dans les éd. anciennes (pour la première fois dans celle de J.B. Pius, Milan, 1500), dans un long passage aujourd'hui considéré comme interpolé et qui était placé entre les vers 816 et 817 de nos éd. Cf. L. Braun, Scenae supposititiae oder Der falsche Plautus (Hypomnemata, Heft 64), Göttingen, 1980, où le texte en question est édité pp. 186 sqq. et notamment p. 190, vers 43-45: "Istaec filio / Non credam, qui obsequitur patri. Huic vero vt (Huic vt non v.l.) mero cuculo. / Id certum est mentiri ampliter".
337-339 Plaut. Persa 282-283 (339 perciderim).
3485 Otto, p. 34, n.
341-342 Plin. Nat. XVIII, 19 (49), 179.
344 Verg. Ecl. 3, 42.
346-347 Plin. Nat. loc. cit.
352-355 Cic. Parad. III, 26 (354 Si visa sunt breuiora, leuiora videantur? Qui possint videri ...).
356-357 Hor. Ars 274.
2893487 Otto 1569.
361-363 Plin. Nat. XXXI (et non XXI), 7 (41), 89 (et salem cum pane esitasse eos prouerbio apparet: esitasse enim salem cum pane et caseo, vt prouerbio apparet edd. vett.). Cf. supra, Adag. 3327.
366 alibi Adag. 2433 (Xenocratis caseolus), ASD II, 5, p. 314.
368-369 Varro Rust. I, 2, 17.
372-375 Id. Rust. I, 2, 18-19.
3489 Otto 40.
377-378 Colum. I, 3, 8-9.
379-380 Verg. Georg. II, 412-413 (cité par Colum. loc. cit.).
380-388 Colum. loc. cit. (382 ratio calculorum patiatur; velint). Dans Adag. 3401 (cf. supra), également introduit en F, Er. a paraphrasé §§ 1-5, puis cité §§ 5-7.
390 alibi Adag. 1401, LB II, 551-555.
395-396 Sen. Epist. 22, 9.
400-401 Id. loc. cit.
403 Id. Epist. 22, 12.
406-407 Martial. II, 68, 4; déjà cité (cf. alibi retulimus) Adag. 1027 (Ad pileum vocare), LB II, 416 D.
408-409 Hor. Epist. I, 7, 29-33 (cumera). Le remplacement de "cumera" (coffre) par camera (chambre, pièce ..., grenier) est malencontreux.
3492 Cf. De cop. verb., ASD I, 6, p. 158, l. 274.
411 Plut. Aem. 8, 3 (Ἐπεκλήθη δὲ Δώσων ὡς ἐπαγγελτικὸς μέν, οὐ τελεσιουργὸς δὲ τῶν ὑποσχέσεων).
414 alibi Adag. 954, ASD II, 2, p. 458.
415-417 Ov. Ars I, 441-442 (ou 443-444, selon les éditions).
291417 (app. crit.) En H, Er. a corrigé "promissis" en "pollicitis", qui correspond au texte d'Ov.; cf. supra, Adag. 3254 et n.l. 448.
421-423 Cic. Flacc. 37, 94 (422 in hoc; vestris, vestris: vestris v.l.).
423-424 Amm. Marc. XVI, 3, 3.
425-426 Cic. Dom. 15, 40.
3494 Otto 174.
430-433 Cic. Planc. 49, 95 (430 in quo: quod v.l.; 431 Planci; facere ex cloaca; 432 mihi insidiarum).
3495 Otto 158.
438-441 Cic. Cluent. 32, 87 (441 melius potuit).
3496 Otto 1453.
444-445 Varro Rust. I, 2, 2.
446 Hor. Epist. I, 2, 40, déjà cité Adag. 139 (Principium dimidium totius), ASD II, 1, p. 254, l. 990.
447 et hodie Cf. Suringar 174, pp. 320-321.
451-453 Varro loc. cit. (452 dum ille; 453 proce dit).
3497 Cf. supra, Adag. 3030 (Etiam in deorum coetu).
455 Hesych. Θεῶν ἀγορά, 437.
460 alibi Adag. 1213, LB II, 488.
3498 Hesych. Κ 568: Καμαρινῶς λέγει· παροιμιακῶς. λέγει ἀποτόμως, ἀνδρείως.
464-466 Iuv. 8, 38 (Camerinus).
467 Hesych. K 563: Καμάραι· ζῶναι στρατιωτικαί.
468-469 Id. Κ 569: Κάμαροι· στῆλαι, ἐν αἷς ἀναγέγραπται ὁ περιορισμὸς τῆς Ἀσίας.
293470-471 W. Κ 567: Καμάρια· κοιτὼν καμάρας ἔχων.
475-479 Poll. γλωσσογάστορες, II, 108; cf. aussi Etym. mag. 309, 51.
479-481 Athen. III, 125 b et d. En χ, mention κνισσοκόλακες, avec signe de renvoi sans correspondant apparent; il devait y avoir un feuillet supplémentaire, aujourd'hui perdu, contenant le texte qui a été inséré à partir de G et où se trouve précisément ce mot.
481-482 Iuv. 5, 162 (Captum te nidore suae putat ille culinae).
3500 Otto 94 (8).
484-486 Cic. Deiot. 9, 25.
488 ante retulimus Cf. supra, Adag. 3336.
489-493 Cic. loc. cit. (490 perisse, te; 492 inimici vna intercidant; 493 immanis).
497 immanis Cette conjecture d'Er. est approuvée par LB II, 1076 (note non signée) et est adoptée par les éd. modernes, qui ne mentionnent même pas inanis.
503 alibi Adag. 280, ASD II, 1, p. 384.