141

     3201 En A, cet adage occupait le n° 2015; déplacé ici à partir de B, il y interrompt la suite des emprunts à Apost.

3 Zenob. Ald. col. 20 ou Suid. A 1183 (cf. Zenob. 1, 21; Diogen. 1, 17; Apost. 2, 15); ce n'est qu'à partir de B qu'Er. cite Suid.; il ne nous est pas possible de déterminer si en A il a suivi Suid. ou Zenob. Ald.

4-12 Quosdam ... spinae Cf. Zenob. Ald. ou Suid. loc. cit.

12 Adag. 1881 (Non enim spinae), ASD II, 4, p. 264.

12-14 Caes. Gall. I, 5, 3 (à propos des Helvètes).

15-17 Aristoph. Equ. 1104 (᾿σκευασμένα).

143

19-21 Id. Equ. 1105-1106. Ces propos sont tenus par le charcutier, ἀλλαντοπώλης, abrégé souvent dans les éd. anciennes en Ἀλλ- ou Ἀλ-, abréviation qu'Er. doit avoir interprétée comme signifiant Ἄλλος (altera persona).

24 Adag. 763 (Vita macerata), ASD II, 2, p. 288, forme doublet avec le présent adage, qui est cependant plus complet.

25 Aristoph. Equ. 1166-1167 (μαζίσκην ... μεμαγμένην).

27 Id. Equ. 1168.

30 Id. Equ. 1187 (κεκραμένον; δύο).

34-36 Porro ... coxisse Cf. Id. Equ. 1201-1204.

35-36 alter ... alter ... = Cléon ..., le charcutier ...

36 respondet Le sujet est populus, à reprendre de la l. 35; Δῆμος dans Aristoph.

37 Aristoph. Equ. 1205.

     3202 Pour les adages 3202-3210, empruntés à Apost., suite alphabétique Κα-Κυ, qui prolonge en fait la suite Εξ-Κα des adages 3180-3200: en A, il n'y avait pas d'interruption (cf. supra, n. Adag. 3201).

40 Apost. 9, 57. Vers d'origine byzantine selon Petzold, p. 48.

41 (app. crit.) Le changement dans l'ordre des mots est dû au souci de la métrique: on obtient ainsi un sénaire iambique tout à fait correct.

43-45 Timon (fragm. 17 Diels dans Poetarum philosophorum fragmenta) ap. Athen. VII, 281 e.

     3203

49 Apost. 9, 53.
    De ... sumptuosaque Cf. Apost. loc. cit.: ἐπὶ τῶν πολυτελῶν.

50-56 Plin. Nat. XXXVI, 4 (5), 30-31 (51-52 Opus id vt esset inter septem miracula, hi maxime fecere artifices; 52 Patet; 53 circumitu pedes CCCCXXXX; 53-54 Attollitur; 54 columnis XXXVI; 55 caelauit; Bryaxis). En χ, mention "Vide" (cf. supra, n. Adag. 3097 et 3164), dont le but ici nous échappe, à moins qu'il ne s'agisse de vérifier le texte de Pline.

56 Opere ... Artemisia Cf. Id. loc. cit.: "priusque quam peragerent, regina obiit".

57-58 Martial. Spect. 1, 5.

59-60 Prop. III, 2, 21.

     3204

62 Apost. 9, 58 (Κακὸν δῶρον ἴσον ζημίᾳ). Origine byzantine selon Petzold, p. 23.

145

     3205

67 Apost. 9, 67.

69-72 Soph. Ai. 477-478.

75 Aeschin. I, 171.

     3206

78 Apost. 9, 74.

78-79 In ... faciendum (texte de A) Cf. Apost. loc. cit.: ἐπὶ τῶν κατὰ μίμησιν ἑτέρων μάτην τι ποιούντων.

81-82 Lucian. Hist. conscr. 3.

     3207

84 Apost. 9, 77. La formule d'Apost. vient probablement de Philostr. Heroica 11, p. 313 (717): ἐπαλείφειν ἡμᾶς κηρὸν τοῖς ὠσί.

84-85 In ... iniqua Cf. Apost. loc. cit.: ἐπὶ τῶν παραιτουμένων ἀκοῦσαί τινων εἴτε φαύλων εἴτε σπουδαίων.

85-86 Natum ... cantilenas Hom. Od. XII, 175-177: κηρὸς ... ἑτάροισιν ἐπ᾿ οὔατα πᾶσιν ἄλειψα. Selon Hom., Ulysse bouche les oreilles de ses compagnons (sociorum) mais non les siennes (suas).

     3208

88 Apost. 9, 90 (cf. Greg. Naz. Epist. 12, 2, Migne PG 37, 44 C).

     3209

93 Apost. 9, 96, dont Er. s'inspire jusqu'à commune (ll. 95-96). Origine byzantine selon Petzold, p. 23.

96-97 hodie Suringar 42, p. 63 sq., qui cite notamment Seybold, Viridarium, p. 278: "Es ist ein schlechter Trost, wanns andern auch übel gehet".

     3210

99 Apost. 10, 20. Origine byzantine selon Petzold, p. 49.

99-100 de ... inutilibus Cf. Apost. loc. cit.: ἐπὶ τῶν καλὰ καὶ ὑψηλὰ λεγόντων, ἄκαρπα δέ.

100-102 Plin. Nat. XVI, 33 (60), 139 (101 satu Detl.: natu codd.; morosa; superuacua; torua; amara; 102 violenta).

104-108 Thphr. Caus. plant. I, 5, 4. La traduction d'Er. s'inspire beaucoup de celle de Th. de Gaza (Ald. 1504, f° 158 v°).

147

     3211 L'introduction en D de cet adage supplémentaire a provoqué dans la numérotation - en D et dans les éd. suivantes - une perturbation qui ne sera résorbée qu'à partir de l'adage 3231 (cf. table de concordances, p. 316). D'autre part, cet adage interrompt la série des emprunts à Apost.

110 Athen. XIV, 662 f-663 d, dont Er. s'inspire jusqu'à Veneri (l. 122). Déjà utilisé dans Adag. 1577 (Ὑπερμαζᾶν), ASD II, 4, pp. 71-72, ajouté en C.

116-119 Alexis, fragm. 50 PCG, ap. Athen. loc. cit. (118 προπόσεις).

124-126 De ... mattya Le texte d'Athen. sur ce sujet continue jusqu'à 664 f, fin du l. XIV.

127-129 Athen. IV, 140 c-141 f, notamment 140 e et 141 de.
    (app. crit.) En χ, texte partiellement illisible, du moins en photocopie.

129-130 Martial. X, 59, 4 (Mattea: Mattya Ald. 1501; iuuat: iuuant Ald. 1501). Cf. infra, Adag. 3212, l. 133, app. crit.

130 (app. crit.) Remarque analogue dans une note de la main d'Er. dans son exemplaire de l'éd. princ. d'Athen. (Ald. 1514), qui se trouve actuellement à la Bodleian Library d'Oxford (Auct. I-R inf. I, 1); en marge de VI, 245 f, on y lit: "ματτύη. Est alicubi ex Origene, non potui reperire locum" (nous citons d'après J.-Cl. Margolin, Érasme et Athénée. Le chantier d'un humaniste pressé, reprint dans Érasme: une abeille laborieuse, un témoin engagé, Caen, 1993, p. 122 et planche VIII). Il s'agit en fait d'un texte d'Orig. connu seulement par la traduction latine de saint Jérôme: Hom. in Ezech. 5, 5; Migne PG 13, 708 D (GCS VIII, p. 377, ll. 10-11), où on lit "mappam mittet Deus"; Er. propose ici d'y remplacer "mappam" par "mattyam", alors qu'il cite le texte avec "mappam" dans Adag. 2681, ASD II, 6, p. 472, l. 983. D'autre part, notre texte, biffé en π, disparaît effectivement à partir de F.

     3212 Pour les adages 3212-3218, empruntés à Apost., suite alphabétique Μα-Μυ.

132 Apost. 11, 9 (cf. Suid. M 284).

132-133 liguritor ... exquisitus Cf. Apost. loc. cit. (Suid. loc. cit.): ἐπὶ τῶν περὶ τὰ μικρὰ πανούργων καὶ λίχνων.

133 (app. crit.). Cf. Martial. X, 59, 4 (cité supra, Adag. 3211, ll. 129-130) et commentaire de Merula (que nous avons consulté dans éd. de Martial., Venise, B. de Zanis, 1493): "Mattea: condimentum est carnium ... verbum est apud Aristophanem qui gulosum appellat matteolicum i. mattea sectantem".

133-134 Hesych. M 401: Μάτιον ... τὸ μικρὸν καὶ ὀλίγον καὶ μάταιον.

134-135 Apost. loc. cit.: μάτιον τὸ ἐλάχιστόν φασι ... μάτιον εἶδος μέτρου.

137-138 Aristoph. Nub. 451. En π, suivi par F, Er. - ou plutôt son secrétaire - découvre donc que le lemme cité d'après Apost. est déjà dans Aristoph.

138-140 Interpres Schol. ad Aristoph. loc. cit.

     3213

142 Apost. 11, 30 (sans l'article τὴν), dont Er. s'inspire jusqu'à incidit (l. 143).

144-145 Hdt. VI, 102-117 et 120.

145 Simile ... tumultus L'expression Μετὰ πόλεμον ταραχή est mentionnée Apost. loc. cit.

149

     3214 Cf. Er. Apophth. I, 175 (LB IV, 115 CD).

147 Apost. 11, 38.

147-148 ne loquaris discrepantia Cf. Apost. loc. cit.: ἀντὶ τοῦ 'μὴ ἀσύμφωνα λέγε'.

148-150 Plut. Mor. 220 c. En π, suivi par F, Er. - ou plutôt son secrétaire - trouve dans ce passage de Plut. les renseignements empruntés à Apost. pour A (Apost.: Ἐμηρέπης εἶπε τοῦτο Φρύνιδος τοῦ μουσικοῦ σκεπάρνῳ τὰς δύο τῶν ἐννέα γε ἐκτεμών); cf. aussi Plut. Agis, 10, 7.

149 Emerepen Selon Apost. loc. cit. et Plut. Mor. 220 c, éd. princ., le personnage se serait effectivement appelé Ἐμηρέπης; les éd. modernes de Plut. donnent la forme Ἐκπρέπης (Ἐμπρέπης v.l.), d'après Agis, loc. cit.

     3215

152 Apost. 11, 39.

154 Plin. Nat. X, 9 (11), 25-27.
    Aristot. Hist. an. VI, 7, 563 b-564 a; IX, 29, 618 a.

     3216

156 Apost. 11, 57 (μοι ἐδωρήσω).

156-157 Qui ... largirentur Cf. Apost. loc. cit.: ἐπὶ τῶν πολυτελῆ χαριζόντων.

157-159 Verg. Ecl. 3, 71.

     3217

161 Apost. 11, 78.

163-167 Natum ... Lycurgi Plut. Lyc. 14, 8 (164-165 ὑμεῖς αἱ Λάκαιναι); cf. aussi Mor. 227 ef; Er. Apophth. I, 268, LB IV, 126 F.

     3218

169-171 Dans A (cf. app. crit.), Er. utilise Apost. 11, 86: Μυρρινῶν ἐπιθυμεῖς, τουτέστι ἀρχῆς (Μυρρινῶν ἀρχῆς ἐπιθυμεῖς v.l.)· μυρρίναις γὰρ στεφανοῦνται οἱ ἄρχοντες; il comprend μυρρινῶν comme le génitif pluriel de ἡ μυρρίνη et il traduit Μυρρινῶν ἐπιθυμεῖς par Myrteas cupis. Mais en préparant l'éd. B, il trouve dans Suid. M 1438 (cf. aussi Schol. ad Aristoph. Vesp. 861) Μυρρινῶν, ἀρχῆς ἐπιθυμῶν; il semble qu'il ait alors considéré μυρρινών comme le participe présent d'un verbe μυρρινόω, d'où l'infinitif μυρρινοῦν. Signalons que le Dictionnaire de Liddell-Scott-Jones voit dans μυρρινῶν le participe présent d'un verbe μυρρινάω.

     3219 Les adages 3219-3228 sont empruntés à diverses sources, y compris Apost. (au moins pour le n° 3227).

173 Zenob. Ald. col. 24 = Suid. A 1066, qu'Er. suit jusqu'à la fin du texte.

     3220 Collect. 694 (Calauriam insulam), qui reprend presque textuellement Barbarus, Castigationes Plinianae, pp. 262-263 Pozzi (cf. déjà Heinimann, Zu den Anfängen, p. 172 et n. 72).

179 La formule latine est très probablement tirée du début du texte de Collect., loc. cit.: "Calauriam insulam Neptunus pro Delo possedisse legitur, commutatione facta cum Latona ..." (cf. Barbarus, loc. cit.: "Hanc [= Calauriam] insulam Neptunus possedit, pro Delo commutatione facta cum Latona ..."). La formule grecque - que nous n'avons rencontrée nulle part ailleurs - a vraisemblablement été forgée par Er. sur la formule latine.

179-181 Est ... Pythonem Cf. Eust. Comm. in Dionysium Periegetem, 498: ἠλλάξατο δέ, φασιν, ὁ Ποσειδῶν τὴν Καλαύριαν ταύτην πρὸς τὴν Λητώ, ἀντιδοὺς τὴν Δῆλον, ὥσπερ καὶ τὴν Πυθὼ ἀντιδοὺς ἔσχε τὸ Ταίναρον; cf. déjà Barbarus, loc. cit., suivi par Collect., loc. cit.

151

181-182 Est ... Creta L'île de Calaurie (aujourd'hui Poros) était située au large de Trézène, en Argolide. Toutefois, on lit dans Steph. Byz.: Καλαύρεια· νησίδιον πρὸς τῇ Κρήτῃ; sur la question de l'existence éventuelle d'une deuxième île de Calaurie, qui aurait été proche de la Crète, cf. von Geisau, RE X, 2541, s.v. Kalaureia 3, Nachträge.

182-184 Paus. II, 33, 2: Καλαύρειαν δὲ Ἀπόλλωνος ἱερὰν τὸ ἀρχαῖον εἶναι λέγουσιν, ὅτε περ ἦσαν καὶ οἱ Δελφοὶ Ποσειδῶνος· λέγεται δὲ καὶ τοῦτο, ἀντιδοῦναι τὰ χωρία σφᾶς ἀλλήλοις.

184-192 Strab. VIII, 6, 14, ρ. 373 sq.; la traduction d'Er. suit ce texte de près. Cette troisième version de l'adage, introduite en F, est la plus complète: double échange impliquant Poséidon, tantôt avec Léto, tantôt avec Apollon; tandis que dans la version d'Eust. (Collect. et A), le nom d'Apollon manque, ce qui crée une certaine confusion, et que dans celle de Paus. (addition de π, reprise en F), il y a "télescopage" entre les deux échanges, réduits à un seul, et que le nom de Léto a disparu.

189-192 Éphore FGrHist, 70 F 150; Er. cite d'après Strab., qui mentionne le nom d'Éphore. Ces deux vers sont également reproduits, sans le nom d'Éphore, dans Eust. et Paus. loc. cit., et cités ainsi par Barbarus, loc. cit., suivi par Er. Collect., loc. cit.

194 peruia Le féminin est étonnant; cf. déjà data en A-E (l. 181, app. crit.), corrigé toutefois en dato à partir de F.

195 manus manum lauat Cf. Adag. 33, ASD II, 1, p. 148, l. 72.

     3221

198 Zenob. Ald. col. 145 = Suid. Π 2258 ou Apost. 14, 73; cf. aussi Diogen. 7, 45.

199 alibi   Adag. 1733 (Generosior Codro), ASD II, 4, p. 170; Adag. 2201, ASD II, 5, p. 170, ll. 232-234; supra, Adag. 3046.

     3222

202 La formule présentée ici ne se retrouve telle quelle nulle part ailleurs; sa source doit être Zenob. Ald. col. 146, où on lit ὁλοσχοίνους (idem Cod. Laur. 80, 13: Plut. Paroem. I, 85, mais avec καὶ au lieu de τις). Il est vraisemblable qu'Er., ne trouvant pas de sens à ce proverbe, a "corrigé" ὁλοσχοίνους, "joncs pleins", en ὅλους σχοίνους, signifiant également "joncs", mais pouvant aussi désigner une mesure de longueur; cela lui permettait d'établir un rapport avec les longues distances parcourues par l'hirondelle.

204 (app. crit.) Curieusement, la mention de Budé, Annot. in Pandect. (dans Opera Omnia, Bâle, 1557, III A, p. 176), introduite en F, est biffée en χ et disparaît ainsi dès G. Hdt. II, 6.

205-207 Hermog. Περὶ μεθόδου δεινότατος, 2: ὁ παρασάγγης ... ἐθνικὸν γάρ ἐστι καὶ Περσικὸν ὁδοῦ μέτρον, οἱ τριάκοντα στάδιοι· σχοῖνος δὲ Αἰγύπτιον, οἱ ἑξήκοντα στάδιοι. C'est sur base de ce texte, introduit en π, qu'Er. (ou son secrétaire) doit avoir changé dès π "quinquaginta" en sexaginta (cf. app. crit. l. 204), car la référence à Hdt. n'apparaît que dans l'éd. F.

207-208 Plin. Nat. XII, 14 (30), 53, qui cite aussi, à titre de variante, le chiffre de 32 stades par "schoenus".

208-209 Id. V, 10 (11), 63.

210 hoc loco La longue addition introduite en π et reprise en F rend peu claire cette mention, qui renvoie à la l. 202.

211 alibi   Adag. 3153, supra.

     3223 Collect. 376 (éd. 1506). Otto 402.

214 Plaut. Asin. 203 (coactiost).

215-216 Gell. XVI, 7, 12 (peruulgate dicit; arillatorem), qui cite le mot "cocio" d'après Laberius (63 sq. Ribbeck CRF, p. 351). Cf. Otto 403.

216-218 Dicuntur ... videret Cf. Plaut. Asin. 202: "Semper oculatae manus sunt nostrae, credunt quod vident".

218 coactionem Cf. supra, n.l. 214.

153

219-222 Paul. Fest. p. 44, ll. 15-18 Lindsay (222 prima syllaba).

223-230 Sen. Epist. 81, 1-2 (227 habet tam certam in beneficiis manum; 228 naufragium; 229 coctor: coactor v.l. et edd. vett.). Cf. aussi infra, Adag. 3362.

233-236 Paul. Fest. p. 19, ll. 1-4 Lindsay: "Arillator, qui etiam coccio appellatur, dictus videtur a voce Graeca, quae est αἶρε, id est 'toile', quia sequitur merces, ex quibus quid cadens lucelli possit tollere".

     3224

238 Zenob. Ald. col. 137 = Zenob. 5, 32, qu'Er. suit jusqu'à manente (l. 241). Cf. aussi Apost. 13, 39 = Diogen. 7, 20; mais ceuxci ne mentionnent pas ce qui concerne Chrysippe. À comparer Zenob. Ald. col. 82 = Cod. Laur. 80, 13, Coll. IV, 64, p. 410 Jungblut: Ἐν νυκτὶ πλοεῖς.

     3225

246-250 Dès A, Er. évoque à la fois les "Grae corum prouerbiorum Collectanea" - Zenob. Ald. col. 54 = Apost. 4, 96 - et Plut. Mor. 172 f. Toutefois, la formule présentée en A (cf. app. crit.) est celle de Zenob. Ald. = Apost., tandis que celle qui a été introduite en π, suivi par F, est empruntée à Plut. Cf. aussi Er. Apophth. V, Cyrus Maior 2, LB IV, 229 E.

253-258 Hdt. IX, 122 (257 μαλακοὺς ἄνδρας; γάρ τι). Plut. loc. cit. rapporte aussi cette anecdote.

     3226

262 Apost. 15, 68. Cf. Suid. Σ 1643.

263-264 Sur Eudème, cf. supra, Adag. 3176, n.l. 686; le renseignement qu'Er. impute à Eudème se retrouve Apost. loc. cit. (ἐπὶ τῶν πάντα ἀπολωλεκότων), mais non dans Suid.

     3227

265 Teipsum Alors que dans le texte même de l'adage tout est au neutre, l'emploi de teipsum dans le titre est étonnant.

266 Apost. 15, 52: Σκόπει μὴ τοὐμόν, ἀλλὰ καὶ τὸ σόν, φίλος. Er. remplace φίλος (vocatif) par φῦλος, mot qui n'existe pas et qu'il traduit par genus, comme s'il s'agissait de φῦλον (on lit το γένος dans la suite du texte d'Apost.). De son côté, Apost. s'inspire très probablement d'un vers de Soph. Ai. 1313: Πρὸς ταῦθ᾿ ὅρα μὴ τοὐμόν, ἀλλὰ καὶ τὸ σόν.

155

268-270 Teucer ... effoeminato Er. s'inspire d'Apost. loc. cit.

271 a Plutarcho Il doit s'agir de Plut. Mor. 187 b: Τὸ μὲν ἐμὸν ἀπ᾿ ἐμοῦ γένος ἄρχεται, τὸ δὲ σὸν ἐν σοι παύεται.

     3228

273-275 Theocr. 15, 94 sq.

287-288 Interpres Schol. ad Theocr. 15, 94-95: κενεὰν ἀπομάξῃς· μή μοι κενὸν τὸ μέτρον ἀποψήσῃς.

290 Sentit Le sujet est Praxinoa, personnage mis en scène par Theocr. loc. cit. illi désigne l'étranger auquel Praxinoa répond; de même eo.

291 ait Le sujet est à nouveau Praxinoa.

     3229 La série des emprunts à Apost. reprend jusqu'à Adag. 3264, sans interruption.

294 Apost. 11, 97.

296 Iuv. 8, 32.

297 Citatur Theophrastus Cette tournure indique qu'Er. cite de seconde main, ici d'après Apost. loc. cit. (cf. aussi Suid. IV 26); ὁ δὲ Θεόφραστος ὡς νάνον καὶ αἰδοῖον ἔχοντα μέγα. En fait, l'idée n'est pas, semble-t-il, dans Thphr., mais bien dans Aristot. Hist. anim. VI, 24, 577 b; cf. aussi Lucian. De dea Syr. 16.

300-301 Hor. Serm. II, 3, 309.

     3229a Cet adage, qui porte en I le même numéro que le précédent, porte dans LB le n° 3230 (cf. supra, n. Adag. 3211).

303 Apost. 7, 47 a. Cf. Maxime de Tyr, XL, 4: τὴν σελήνην ... ἐν μὲν νυκτὶ λαμπράν, μετὰ δὲ ἡλίου ἀμαυράν.

     3230 Cet adage porte dans LB le n° 3231. Pour les adages 3230-3250, tous empruntés à Apost., suite alphabétique Τα-Υπ.

311 Apost. 16, 1, dont Er. s'inspire jusqu'à la fin du texte.

157

     3231 Cet adage est le deuxième qui porte dans LB le n° 3231; la concordance entre I et LB est ainsi rétablie (cf. n. Adag. 3211).

318 Apost. 16, 23, dont Er. s'inspire jusqu'à la fin du texte; cf. aussi Suid. Τ 257.

     3232

321 Apost. 16, 23 ad finem. Cf. Suid. Τ 257.

321-322 Sic ... inanium Cf. Apost. loc. cit.: Ἀπὸ τῶν ἀγγείων τῶν μὴ ἐχόντων ἔνδον τι.

322 modo Adag. 3231, supra.

323-324 Plut. Mor. 193 f. Cf. Er. Apophth. V, Epaminondas 21, LB IV, 252 C.

325-326 Adag. 1508 (Cane Tellenis cantilenas), ASD II, 4, p. 24.

     3233

328 Apost. 16, 27.
    (app. crit.) Nous avons adopté la correction suggérée par H. Estienne (LB II, 1013, n. 1 et 2).

     3234

333 Apost. 16, 43, qu'Er. suit jusqu'à munitis (l. 334).

334-336 Ov. Met. IV, 57 sq. La fausse référence "Iuuenalis" en A-C (cf. app. crit.) pourrait s'expliquer par Schol. ad Iuv. 10, 171: "Babylonem significat Persarum ciuitatem, quam condidit vrbem Semiramis, Nini vxor, et coctili latere muniuit"; le vers de Iuv. ainsi com menté est "Cum tamen a figulis munitam intrauerit vrbem".

        3235

338 Apost. 16, 46 (Τὴν χεῖρ᾿ ἐπιβάλλει), dont Er. s'inspire jusqu'à la fin du texte.

     3236

343 Apost. 16, 79.

343-344 Ita ... patrios Cf. Apost. loc. cit.: ἐπὶ τῶν πατρωζόντων εἴς τινας ἐπιτηδειότητας.

345-346 Varro, Τοῦ πατρὸς τὸ παιδίον, περὶ παιδοποιίας, cité par Non., p. 9, 11 M (p. 14 Lindsay); p. 77, 17-18 M (p. 108 Lindsay); p. 181, 9-10 M (p. 266 Lindsay); p. 344, 3 M (p. 544 Lindsay).

347-348 Philostr. Vit. Soph. II, 9, p. 253 (584).

     3237 Cf. Adag. 2250 (Nullus emptor difficilis bonum edit obsonium), ASD II, 5, pp. 213-214.

350 Apost. 16, 83. Origine byzantine selon Petzold, pp. 36-37.

352 vulgus Suringar 166, pp. 305 et 498.

     3238

355 Apost. 16, 91. Origine byzantine selon Petzold, p. 37.

356 Vulgo Apost. loc. cit.: καὶ αὕτη δημώδης.

358-359 Eiusdem ... nasus Cf. supra, Adag. 3237, l. 352, également addition de C. Suringar 187, pp. 344-346.

159

     3239

361 Apost. 17, 21. Sur le personnage, cf. Fiehn, RE, 2e R. V, 2000, s.v. Theokrines 1.

361-362 Demosth. De corona 313 (p. 329).

363-364 Id. loc. cit.

364-365 Extat ... tribuunt [Demosth.] Κατὰ Θεοκρίνου, pp. 1321-1344. Cf. Apost. loc. cit.: ... ὥς ἐστι δῆλον ἐκ τῶν κατὰ Θεοκρίνου, εἴτε Δημοσθένους ἐστίν εἴτε Δείναρχου οὗτος ὁ λόγος.

365-367 Hieron. Epist. 54 (ad Furiam de viduitate seruanda), 5 (Migne PL, 22, 552); mais le passage en grec y est très différent: ὁ Γραικός, ὁ ἐπιθέτης. C'est d'ailleurs le texte donné par Er. lui-même (sauf le second article) dans son éd. de saint Jérôme, Bâle, Froben, 1516, I, f° 37 r°; rééd. 1524, I, p. 80. Mais dans une longue scholie (éd. 1516, I, f° 35 v°; rééd. 1524, I, p. 86), Er. déclare le passage corrompu et propose de lire ὁ τραγικὸς Θεοκρίνης ou éventuellement ὁ τραγικὸς πίθηκος (à propos de cette deuxième conjecture, cf. Adag. 1795, ASD II, 4, p. 210; la scholie d'Er. est reproduite p. 211, n.l. 301).

     3240

371 Apost. 17, 29; cf. Suid. Τ 892.

372-373 Quint. Inst. VI, 2, 8 et 20.

375-377 Plaut. Mil. 213 (euscheme hercle astitit; dulice), cité par Paul. Fest., p. 53, 24 sq. Lindsay: "Comoedice figuratum a comoedo. Plautus 'Euge eu<scheme> adstetisti et dul<i>ce et comoedice' ". Le texte d'Er. cor respond à celui de Paul. Fest. Ald. 1513 (sauf Euge euge).

     3241

379 Apost. 17, 37, qui reprend Soph. Oed. T. 371; cf. aussi Suid. Τ 1215.

     3242

383 Apost. 17, 38. Cf. Suid. Τ 1218 et Diogen. 8, 26: Τυφλῶν ὀνείρων.

385 bruta fulmina Plin. Nat. II, 43, 113.

     3243

387 Apost. 17, 43.

389 alibi   Adag. 2607, ASD II, 6, p. 428: Ἀπο νέμου τῆς σῆς ἁμάξης· τῶν δ᾿ ὄνων οὐδὲν μέλει (cf. aussi Suid. A 3450 et Zenob. Ald. col. 41).

     3244 En B-D, il y a un doublet sous le n° 1915 (cf. ASD II, 4, p. 289, app. crit.).

391 Apost. 17, 45 (ἡ ψῆφος).

392 Plin. minor Epist. II, 12, 5: "Sed hoc pluribus visum est. Numerantur enim sententiae, non ponderantur"; cf. aussi VIII, 14, 12-26, mais à propos d'un cas particulier où trois avis divergents se présentent.

393 Liv. XXI, 4, 1 (maior pars).

     3245

395 Apost. 17, 57; cf. Suid. Τ 407.

395-396 iam ... maturescentibus Cf. Apost. loc. cit. ; la forme psenas est une transposition de ψηνάς, acc. plur. de ψήν.

396-397 Adag. 2166 (Ἀνερίναστος εἶ), ASD II, 5, pp. 141-142.

161

     3246

399 Apost. 17, 58. Cf. Suid. Y 458 (Ὑποβολιμαῖοι).

401 Κίβδηλος ἄνθρωπος Cf. Adag. 2305 (Κίβδηλος, id est adulterinus), ASD II, 5, pp. 242-244; cf. aussi l'expression Κίβδηλος ἄνθρωπος dans Adag. 2106, ASD II, 5, p. 110, l. 128.

     3247

403 Apost. 17, 60, qu'Er. suit jusqu'à iugalibus (l. 404). Cf. aussi Suid. Τ 495.

404-412 Huc ... iugum La structure des additions de π (suivi par F) et de H pourrait paraître quelque peu confuse; en fait, il s'agit simplement de l'énumération des metaphorae prouerbiales annoncées l. 405: a) mittere sub iugum, illustrée par la citation d'Hor. Carm. I, 39, 10-12 (visum Veneri); b) deiicere iugum, avec renvoi à Cic. Phil. I, 2, 6 (iugum seruile deiecerant); c) subducere collum iugo, illustrée approximativement par la citation d'Ov. Rem. 90; d) excutere iugum, sans référence.

     3248

414 Apost. 17, 65.

415 Adag. 2000 (Nudior paxillo), ASD II, 4, p. 338.

     3249

417 Apost. 17, 65 (Ὑπερου πολλῷ φαλακρότερος).

     3250

421 Apost. 17, 66 (τὸ χρυσίον). Cf. Suid. Y 636 (δέ σου τὸ χρυσίον).

421-423 homo ... adulteratis Cf. Apost. loc. cit. : ἐπὶ τῶν κεκιβδηλευμένων.

     3251 Pour les adages 3251-3260, empruntés à Apost., ordre alphabétique Νε-Πα.

425 Apost. 12, 7; cf. Suid. Ν 214.

426-433 Cic. Div. II, 65, 134, qui se réfère à Chrysippe (von Arnim, Stoicorum veterum Fragmenta, II, 1201). Cf. Er., Apophth. VI, Varie mixta, 89 (LB IV, 294 A).

     3252

435 Apost. 12, 43, qui emprunte la formule à Democr., fragm. 109 Diels.

437 Haec ... amicos Hor. Serm. I, 3, 54.

163

438 Sententia ... Herodoto On ne trouve rien de tel dans Hdt.

438-442 Constabit tamen ... accommodus Le souci de la métrique amène Er. à imaginer le mot φιλομεμεμφεῖς; ensuite, reconnaissant que ce mot n'a aucun sens, il propose d'introduire la particule δέ, ce qui reste hypothétique mais serait évidemment beaucoup plus acceptable. En χ, le début de la note se trouve en marge, à côté du texte imprimé; la suite (Nec tamen ...) en bas de page, avec signe de renvoi; elle a vraisemblablement été écrite en deux temps.

     3253

444 Apost. 12, 62, qu'Er. suit jusqu'à necessariis (l. 445).

446-447 Iuv. 3, 203. Cf. infra, Adag. 3260, l. 515.

     3254

448 Pour ce titre, cf. Adag. 1774, ASD II, 4, p. 197, ll. 31-32 (addition de G): "Promissis diues quilibet esse potest, ait Ouidius" (Ars I, 442: "Pollicitis diues ..."). Le texte exact d'Ov. est cité, sans référence, De cop. verb., ASD I, 6, p. 158, l. 260. Cf. aussi infra, Adag. 3492 ("promissis" en F G, "pollicitis" en H I).

449 Apost. 12, 71.

451-454 Plut. Mor. 192 B: Εὐδαμίδας (Xylander: Εὐδαιμονίδας codd. et éd. princ.) ... ἀκούσας φιλοσόφου διαλεχθέντος, ὅτι μόνος ἀγαθὸς στρατηγὸς ὁ σοφός ἐστιν "Ὁ μὲν ...".

452 Stoicum, opinor Plut. parle vaguement d'un "philosophe", mais la pensée exprimée ici est bien d'esprit stoïcien.

455-456 Plut. Mor. 220 e. Cf. Er. Apophth. I, 179 (LB IV, 115 F-116 A), sous le titre "Eudamidas".

     3255

459 Apost. 12, 72, qui suit Plut. Mor. 177 f.

460 Plut. loc. cit. Cf. Er. Apophth. IV, Philippus Macedo 9, LB IV, 193 AB.

461 in Graecis Epigrammatis Introuvable dans Anth. Pal. / Plan.

     3256

466 Apost. 13, 4 ( ... Ἐμπεδοκλῆς εἶπεν). Cf. Aristot. Metaph. I, 993 a, 17-18: Ἐμπεδοκλῆς ὀστοῦν τῷ λόγῳ φησὶν εἶναι.

468-469 Themistocli Selon Apost. qui suit Aristot., il s'agit bien d'Empédocle et non de Thémistocle (cf. n. précédente).

469-470 iambicus dimeter En χ (suivi par G), Er. constate que la formule grecque constitue un dimètre iambique; il modifie et allonge alors sa traduction (cf. app. crit. l. 467) pour en faire également un dimètre.

471 Quint. Inst. I, pr. 24; cf. déjà Cic. Brut. 17, 68.

473-474 (app. crit.) Cet adage, qui figure uniquement dans A, a pour source Apost. 13, 9. C'est en fait le vers 4 d'un poème consacré aux Sept Sages (Anth. Pal. IX, 366); il convient de le comprendre comme suit: "Et Périandre, qui habitait à Corinthe, <disait> 'Maîtrise ta colère'".

165

     3257

475 Apost. 13, 67 a.

476 Aesop. 183 Hausrath (Ald. 1505, p. 33).

477-482 Cuidam ... φέρει Cf. Aesop. et Apost. loc. cit. Apost. suit sur certains points une tradition différente de celle qui figure dans le corpus ésopique; Er. s'inspire tantôt de l'une tantôt de l'autre: il fait intervenir Hermès-Mercure, qu'Apost. ne cite pas, mais il suit comme Apost. l'ordre hache d'argent - hache d'or et la finale est la même que dans Apost.

483-486 Quanquam ... restituisse À partir de B, Er. donne à titre de variante la conclusion telle qu'elle est présentée dans Aesop. loc. cit. (cf. n. précédente).

     3258

488 Apost. 12, 67 = Diogen. 7, 39. Cf. Athen. XIV, 628 b: καὶ Ἐπίχαρμος (fragm. 132 Kaibel) δ᾿ ἐν Φιλοκτήτῃ ἔφη· οὐκ ἔστι διθύραμβος, ὅκχ᾿ (Casaubon: οὐχ codd.) ὕδωρ πίῃς.

491-492 Hor. Epist. I, 19, 6.

494-495 Id. Epist. I, 19, 7-8.

497-498 Id. Epist. I, 19, 2-3.

499-500 Plut. Mor. 715 e: τὸν Αἰσχύλον ἱστοροῦσι τὰς τραγῳδίας ἐμπίνοντα ποιεῖν.

501 Addit a comme sujet Plutarchus, à reprendre de la l. 499.

501-502 Gorgiam ... adscribenda Plut. loc. cit. (suite du texte): καὶ οὐχ, ὡς Γοργίας εἶπεν, ἓν τῶν δραμάτων αὐτοῦ 'μεστὸν Ἄρεος' εἶναι 'τοὺς ἕπτ᾿ ἐπὶ Θήβας', ἀλλὰ πάντα Διονύσου.

503-504 qui ... prodierit Cf. Etym. mag. 274, 44.

     3259

506 Apost. 13, 90, qui emprunte probablement la formule à Plut. Mor. 172 f (ἐν ταῖς μάχαις καὶ παρὰ τὰ δεινὰ γίγνεσθαι φρονιμώτερος) ou 792 c; cf. Adag. 31, ASD II, 1, p. 146, ll. 17-18, et surtout Adag. 299 (Post mala prudentior), ASD II, 1, p. 404, qui forme partiellement doublet avec le présent adage: alors qu'en A il n'y en a qu'un seul, le n° 3251, qui est devenu tout à fait normalement le n° 3259 en B (voir tableau de concordances), le n° 299 a été ajouté en B (contrairement à ce qui est dit ASD II, 1, loc. cit.).

506-507 Ῥεχθὲν ... ἔγνω Adag. 30 (Factum stultus cognoscit), ASD II, 1, pp. 142-143.

507-509 Plat. Symp. 222 b; cf. Adag. 31, ASD II, 1, p. 144, ll. 974-978, où le texte grec est inséré à partir de E; traduction latine légèrement différente. On lit déjà dans Hes. Erg. 218 παθὼν δέ τε νήπιος ἔγνω, hémistiche cité Collect. 132 (avec attribution erronée à Hom.) et Adag. 31, ASD II, 1, p. 144, l. 968.

     3260

514 Apost. 14, 2 = Suid. Π 824.

514-515 Pauson ... tenuitate Cf. Apost. = Suid. loc. cit.

515 Iuv. 3, 203-211 (le vers 203 est cité supra, Adag. 3253, addition de B).
    Hunc renvoie à Pauson, le passage quemadmodum apud Iuuenalem Codrus devant être considéré comme une parenthèse.

515-521 Aristoph. Plut. 601-602.

167

     3261 Pour les adages 3261-3264, empruntés à Apost., suite alphabétique Υπ-Ψε.

523 Apost. 17, 68.

523-524 Hyperbolus ... litium Apost. loc. cit.: φιλόδικος οὗτος ἦν. Cf. supra, Adag. 3106, n.ll. 74-75.

525 Plut. Alcib. 13, 4-8.

525-526 Thuc. VIII, 73, 3.

526 Aristoph. Equ. 1304 (cité infra, l. 531) et 1363.

528-530 Cic. Brut. 62, 224 (où homo renvoie non à Saturninus, mais à C. Seruilius Glaucia).

530 Aristoph. Equ. 1304.

532 vapam La graphie courante est "vappam".

     3262 Cf. Collect. 750, où on lit "Sus Iota in volutabro luti", d'après 2 Petr., 2, 22.

534 Apost. 17, 75. Petzold, p. 38, attribue à ce proverbe une origine byzantine, alors que la source d'Apost. est probablement 2 Petr., loc. cit.

535 alibi   Adag. 2413 (Canis reuersus ad vomitum), ASD II, 5, p. 302.

535-536 2 Petr., loc. cit.

536-537 Sir. 34, 30 (Qui baptizatur ... tangit eum; proficit lauatio).

     3263

539 Apost. 17, 76. Origine byzantine selon Petzold, p. 38.
    ὑπήτης Ce mot, qu'Er. a trouvé dans Apost. et qui à juste titre l'embarrassait (cf. infra, ll. 541-542), doit être une corruption de ἠπήτης ou plutôt ἠπητής: cf. déjà P. Leopardus, Emendationes et miscellanea (Anvers, Plantin, 1568), X, 5, p. 257, suivi par LB II, col. 1017, n. 2; cf. aussi Petzold, loc. cit.

541 Cum ... dependit Cf. Apost. loc. cit.: ὅτι πολλάκις ἄλλοι μὲν πταίουσιν, ἄλλοι δὲ ἀπολαμβάνουσιν.

541-542 Quid ... repperi Cf. supra, n.l. 539.

     3264 Ici se termine la longue série d'adages empruntés à Apost. (3145-3264, avec quelques interruptions). Après cet adage, qui porte en A le n° 3257, cette éd. en présente encore trois: A 3258 → I 300 (ASD II, 1, pp. 404-405) et A 3259 → I 100 (ASD II, 1, pp. 210-211), tous deux empruntés également à Apost., et enfin A 3260 → I 3535 (ASD II, 8, pp. 36-44), Auris Bataua, mis en évidence en A par sa place en fin de volume. D'autre part, si nous reprenons pour les n° 3145-3264 les suites alphabétiques signalées au fur et à mesure et si nous les reclassons (en ajoutant les adages qui en A faisaient partie de la même série et qui ont été déplacés dans les éd. ultérieures), nous obtenons une longue série qui couvre presque tout l'alphabet: Γε-Δη (3171-3175 + A 3159 = I 1414), Δι-Eν (3161-3168), Εξ-Κα + Κα-Κυ (3180-3200 + 3202-3210), Μα-Μυ (3212-3218), Νε-Πα (3251-3260 + A 3241 = I 800, A 3245 = I 193, Α 3250 = I 896), Πα-Πυ (3145-3153). Στ-Τα (3158-3160), Τα-Υπ (3230-3250 + A 3221 = I 900), Υπ-Ψε (3261-3264 + A 3256 = I 2573), Ωο-Ωτ (A 3258 = I 300; A 3259 = I 100).

544 Apost. 18, 49, qu'Er. suit jusqu'à surgit (l. 545).

547-548 Rien de tel dans Thphr. Hist. plant. I, 5; cette plante est citée I, 14, 2, mais le texte est sans rapport avec ce qu'Er. dit; cf. aussi n. suivante.

548-550 Thphr. Hist. plant. VII, 1, 3: ἀδράφαξυς δὲ ὀγδοαία (cf. aussi VII, 2, 6 et 8; VII, 3, 2 et 4; VII, 4, 1).

550-555 Suid. Ψ 45, notamment: ψευδατραφάξυος πλέαν εἶπε τὴν βουλὴν γεγονέναι.

169

555-556 Aristoph. Equ. 629-630: Ἡ βουλὴ δ᾿ ἅπασ᾿ ἀκροωμένη / ἐγένεθ᾿ ὑπ᾿ αὐτοῦ ψευδατραφάξυος πλέα. En π, suivi par F, Er. - ou plutôt son secrétaire - découvre donc que l'adage emprunté à Apost. provient en fait d'Aristoph.

     3265 Pour les adages 3265-3409, l'édition princeps est B, avec six exceptions: quatre adages qui figuraient déjà dans A ont été dans les éd. ultérieures placés à l'intérieur de ce groupe: A 888 → I 3266; A 500 → I 3267; A 427 → I 3270; A 1924 → I 3369; d'autre part, le n° 3319 a été introduit seulement en G et le n° 3401 en F.

558 Suid. Γ 281 (Γλαῦκος Καρύστιος); cf. aussi Π 872.

560 Paus. VI, 10, 1-3. En π (suivi par F), Er. - ou son secrétaire - découvre que la source de Suid. est Paus.; il complète alors sa notice (infra, ll. 566-567) en ajoutant des renseignements non repris par Suid.

560-561 Glaucus Carystius Sur ce personnage, cf. Kirchner, RE VII, 1417, s.v. Glaukos 33.

566-567 Pausanias Cf. supra, n.l. 560.

     3266

569-570 (app. crit.) Dans A (888), les premiers mots "Confine est superioribus" renvoient aux deux adages qui précèdent immédiatement: 886 (= I 893; ASD II, 2, p. 400), "Summis labiis"; 887 (= I 894; ASD II, 2, pp. 401-402), "Extremis digitis attingere". À partir de B, le déplacement du présent adage a nécessité un changement de présentation. La formule summis pedibus ne paraît pas attestée dans les textes antiques; elle a peut être été forgée par Er. pour rendre ἀκροποδιτί.

570-571 ἀκροποδιτί - ou mieux ἀκροποδητί est un mot rare, mais que l'on trouve plusieurs fois chez Lucien: Dial. mar. 14, 3; Dial. mort. 27, 5; Prometh. 1; Pro imag. 13.

571 Suspensis pedibus Cf. infra, Adag. 3302, l. 35: "suspenso pede".

573-576 (app. crit.) En χ, texte partiellement illisible, du moins en photocopie.

573-574 Plat. Lach. 183 b. Le passage est rappelé Adag. 3859 (Summo pede), ASD II, 8, pp. 208-209.

575 Cf. Adag. 893, ASD II, 2, p. 400.

575-576 Cf. Adag. 894, ASD II, 2, pp. 401-402.

     3267 Otto 289. Cf. De cop. verb., ASD I, 6, p. 74, l. 7.

578 Cic. Att. II, 1, 7.
    (app. crit.) Dans A (500), "Huic proximum est" renvoie à l'adage qui précède immédiatement (499 = I 500): "In coelo esse", ASD II, 1, pp. 568-570; cf. infra, l. 581-582.

579-581 Cic. loc. cit. (putent).

581-582 alias ex eodem   Adag. 500, ASD II, 1, pp. 568-570; cf. Cic. Att. II, 9, 1 ("in caelo sum"); II, 19, 2 et II, 20, 4 ("Bibulus in caelo est").

582-584 Hor. Carm. I, 1, 35-36 (inseres: inseris v.l. et edd. vett.). Cf. De cop. verb., ASD I, 6, p. 74, l. 8.

585-586 Ov. Pont. II, 5, 57.

587-589 Theocr. 5, 143-144 (Ἀνυσάμαν; τὰν: τὸν v.l. et éd. princ.; ὠρανὸν: οὐρανὸν éd. princ.). Déjà cité partiellement Adag. 500.

171

591-594 Lysimachus ... pertundat Cf. Plut. Mor. 338 ab.

     3268 Un doublet de cet adage se trouve en B-D sous le n° 475 (cf. ASD II, 1, app. crit., p. 549, l. 697).

596 Steph. Byz. s.v. Κόρινθος (cf. infra, ll. 603-604).

598-599 suo loco Adag. 301 (Non est cuiuslibet Corinthum appellere), ASD II, 1, pp. 408-410.

599-603 Tantus ... Venere Er. s'inspire d'Ath. XIII, 573 b-574 c.

603-604 Steph. Byz. Κόρινθος ... Καὶ κορινθιάζομαι τὸ ἑταιρεῖν ἀπὸ τῶν ἐν Κορίνθῳ Ἑταιρῶν, ἢ τὸ μαστροπεύειν. Ἀριστοφάνης ἐν Κωκάλῳ (Aristoph. fragm. 37° PCG).

     3269 Otto 1923. Cf. L. Ammonius ap. Allen, Ep. 2082, l. 391.

606-609 Hier. Epist. 130, 6, Migne PL 22, nu (l. 608 tradere. Tanti).

609 alibi Id. Epist. 107, 8 (Migne PL 22, 874): "Si tanti vitrum, quare non maioris sit pretii margaritum?"

609-610 Tert. Ad mart. IV (Migne PL 1, 700 A).

     3270

618-621 Ambr. Exp. Ev. sec. Luc. III, 44 (Migne PL 15, 1691 B).

618 (app. crit.) En A (427), l'expression "Commutata vocula" implique une comparaison avec l'adage qui précède dans cette édition (426 = I 400; ASD II, 1, p. 474): In aqua haeret.

624-625 Cic. Fin. V, 28, 84. Cf. Collect. 40.

625-627 Id. Fin. II, 10, 30 (625-626 didicisset: potuisset ap. Nonium; 626 consuetudinem verborum).

628-629 Id. Ad Q. fr. II, 7 (6), 2 (In hac causa mihi aqua haeret); cf. Id. Off. III, 33, 117. Otto 142.

632-634 Plaut. Pseud. 984-985 (lutost).

     3271 Les adages 3271-3273 ont pour source Suid.

636 Suid. E 2348 (καλάμῃ).

638-640 Sumpta ... sementem Cf. Suid. loc. cit.

640 Lysias, fragm. 212 Baitter et Sauppe, ap. Suid. loc. cit.

173

     3272 Otto 1496.

642 Suid. Σ 469 (καὶ τῶν), avec mention παροιμία (cf. infra, l. 645, prouerbii titulo); Er. s'en inspire jusqu'à auditoribus (l. 644).

646 Zenodotus En π (suivi par F), Er. - ou plutôt son secrétaire - découvre dans Zenob. Ald., col. 150, la même notice que celle de Suid.

     3273 Adage annoncé, à partir de B, dans Adag. 3005 (Attagen), l. 30, supra. À rapprocher peut-être Adag. 2104 ( Conuenerit Attabas et Numenius), ASD II, 5, p. 108.

648 Suid. A 4306 (νουμηνίῳ).
     nec explicatur On lit dans Suid. loc. cit. παροιμία ἐπὶ, puis les éditeurs supposent à bon droit une lacune.

653 ad nouam ... mensis Cf. M.P. Nilsson et L. Ziehen, RE XVII, 1292-1295, s.v. Νουμηνία 1.

     3274

657-660 Cic. Att. VI, 3, 1.

     3275 Otto 1932. Cf. Budé, Opera omnia, I, p. 58, l. 37; p. 125, l. 33; II, p. 275, l. 15.

666 Ter. Eun. 73. La formule complète (vers 72-73) "prudens sciens / viuos vidensque pereo" est déjà citée par Er. dans Collect. 529.

667-670 Cic. Sest. 27, 59 (668 semper amicus semper socius: semper socius semper amicus v.l. et éd. princ.; 669 allata nostros: nostros allata v.l. et éd. princ.; est et videns; 670 victu ac vestitu suo).

670 Hieronymus Il est très probable qu'Er. fait allusion à Hier. Epist. 54, 2 (Migne PL, 22, 550) "Sciens et videns in flammam mitto manum", et Adv. Ruf. II, 32 (Migne PL, 23, 475 C) "Sciens ergo et prudens in flammam mitto manum", passages qui reprennent chacun deux des quatre éléments de la formule complète donnée par Ter. loc. cit. Cf. Collect., loc. cit.: "prudens in flammam mitto manum" et Adag. 2513 ( Prudens in flammam mittere manum), ASD II, 6, p. 352, ll. 101-105.

671 Cum ... vestitu reprend une expression de Cic. loc. cit. (ll. 669-670).

     3276

673-675 Cic. Lael. 24, 90 (illud Catonis: illud prouerbium Catonis éd. Paris, J. Bade, 1511; vt multa).

677-678 legendum ... illud Catonis C'est effectivement la leçon adoptée dans les éd. modernes (cf. n. précédente).

     3277

680 Columnas rumpere Cf. Iuv. 1, 13 ("ruptae columnae").

681-682 Ael. Nat. An. 17, 28: παροιμίαν οὖν ἐν τῇ Σάμῳ διαρρεῖν τὴν λέγουσαν 'μεῖζον βοᾷ τῶν νηάδων'.

682-683 in ... rumpere Cf. Conflict. Thal. et Barb., LB I, 891 E: "Et postes columnasque suo rumpat grandiloquio" (tuo rumpas v.l.); De cop. verb., ASD I, 6, p. 74, ll. 6-7: "hic vel saxa sua loquacitate possit rumpere".

175

683-684 Vsus ... obtrectatorem Cf. Donatus auctus, Vita Verg. 77 (E. Diehl, Die Vitae Vergilianae, Bonn, 1911, p. 36, Kleine Texte 72): "Erat Augusto familiaris Philistus quidam, ... qui omnium omnia dicta reprehendere conabatur ... Vergilium, vbicumque conuenire dabatur, maledictis salibusque vexabat ... 'Tace, inquit [Vergilius], rabula ... ; tu loquacitate non modo aures hominum, sed muros rumpis"'. Cf. aussi Lingua, ASD IV, 1A, p. 54, l. 945-p. 55, l. 951.

684-686 Iuv. 1, 12-13. La mention du vers 12 ici ne se justifie que si l'on y ajoute le vers 13, essentiel pour l'adage (v. n. précédentes). Après Iuuenalis, π ajoute "Satyra prima", précision non reprise en F-I.

     3278 Cf. Strömberg, p. 33.

688 Demosth. De corona 263, p. 314 (Λαγὼ βίον ἔζης).

690-691 Id. loc. cit.

692-693 Plutarchus ... reddidimus Er. a effectivement publié en 1514 une traduction latine de cet opuscule (ASD IV, 2, pp. 249-259); mais le proverbe cité ici y est introuvable, de même d'ailleurs que dans les autres œuvres de Plut. Er., citant de mémoire, a probablement confondu avec le proverbe κοχλίου βίον ζῆν (même opuscule, Plut. Mor. 525 e), qu'il utilisera pour l'adage 3357, infra.

693-694 Athan. Apol. I, 10, 98 (Migne PG 25, 657 A): δειλότεροι λαγωῶν.

694 Strab. I, 2, 30 (p. 36 Cas.): δειλότερον δὲ λαγὼ Φρυγός.

695 alias   Adag. 1207, LB II, 525 C; cf. aussi Adag. Proleg. XIII, ASD II, 1, p. 78, l. 630: timidiores leporibus.

     3279

697-699 Pind. fragm. 2295 Snell (Νικώμενοι γὰρ; τῇ om.) ap. Plut. Mor. 88 b (τῇ om.).

699 alibi   Adag. 1501, ASD II, 4, pp. 19-20.

701 dictum est   Adag. 1082 (Γρύζειν), LB II, 440 AB; cf. aussi Adag. 703 (Ne gry qui dem), ASD II, 2, p. 234.
     (app. crit.) L'addition introduite en C faisait double emploi avec Conuenit ... viens? (supra); elle a été heureusement biffée en π et a disparu à partir de F.

     3280

703 Suid. Θ 257.

704-705 Hom. Il. II, 216: Αἴσχιστος δὲ ἀνὴρ ὑπὸ Ἴλιον ἦλθεν.

707 Id. Il. II, 212-224.

710 Suid. loc. cit.

     3281

712-715 Demosth. De corona 260, p. 313: κιττοφόρος καὶ λικνοφόρος.

712 Picifer Cette traduction indique qu'Er. rattache le mot κιττοφόρος (ou κισσό-) à ἡ κίττα (ou κίσσα), le pic, alors qu'il dérive de ὁ κίττος (ou κίσσος), le lierre.

717 Verg. Georg. 1, 166.

     3282 Cf. Ep. 396, ll. 132-133.

720 Sen. maior Contr. II, 5, 20 (habet), dont Er. s'inspire jusqu'à daret (l. 723).

724-726 Quint. Inst. VI, 3, III.

726 Adag. 2658 (Numero dicis), ASD II, 6, pp. 454-455.

177

     3283 Otto 775.

728 La formule Quantum ... fit, mise par Er. en tête de cet adage, ne se retrouve nulle part telle quelle; elle paraît résulter d'une combinaison de diverses citations. La forme la plus ancienne du proverbe est dans Lucilius (1119-1120 Marx) ap. Schol. ad Iuv. 3, 143: "Aurum atque ambitio spécimen virtutis vtrique est / Tantum habeas, tantum ipse sies tantique habearis".

728-729 Hor. Serm. I, 1, 62 (sis).

730-732 Iuv. 3, 143 sq.

734-736 Aug. Discipl. chr. XI, 12 (Migne PL 40, 676).

736-742 (app. crit.) En π, texte partiellement illisible, du moins en photocopie.

736-738 Hor. Serm. I, 1, 61.

739 Apul. Apol. 23 (32, 444).

739-742 Sen. Epist. 115, 14. Le vers reproduit ici est le quatrième des douze vers que Sénèque cite dans ce passage en les attribuant à "Graecos tragicos"; ce n'est qu'ensuite (§15) qu'il nomme Euripide pour "hi nouissimi versus " (probablement du huitième au douzième). Les sept premiers vers sont repris dans TrGF parmi les "Adespota", fragm. *461. Du vers cité ici, on peut rapprocher Plut. Mor. 526 c: τοσούτου νόμιζε σεαυτὸν ἄξιον ὅσον ἂν ἔχῃς.

     3284 Otto 374.

744 Hier. Epist. 9 (Migne PL 22, 342), qu'Er. cite infra, ll. 748-750; ici, il met la formule à l'infinitif.

     3285 Les adages 3285-3289 ont pour source Hes. Erg.

753-758 Hes. Erg. 496-497 (πιέζῃς: πιέζοις v.l.).

754 Gracili ... En χ, remarque "non est carmen"; la mise en page de G en tient compte.

     3286

763-764 Hes. Erg. 503.

764-765 Οὐκ ... nidos En χ, remarque "sunt versus"; la mise en page de G en tient compte.

768-770 Admonet ... hyeme Cette addition de H a pour source Brassicanus, prov. 74 (Cogitato quam longa sit hyems), avec les références à Caton et à Ésope. Cf. supra, Adag. 3101, n.ll. 20-37.

768 Cat. Agric. 33, 30: "Cogitato hiemis quam longa siet".

769-770 apologus Aesop. 114 III Hausrath (Ald. 1505, p. 50); cf. Babr. 140 Crusius; ps.-Babr. Tetrast. I, 6 Crusius-Müller.

179

     3287

775-776 Hes. Erg. 524.

779-780 Plin. Nat. IX, 29 (46), 87 (congris).

781-784 (app. crit.) En χ, cette addition figure sur un feuillet séparé, collé ultérieurement à la fin du volume; le signe de renvoi y reproduit celui qui se trouve en F; en tête du feuillet, mention 84, alors qu'on attendrait 84<0>, page de l'éd. F. Tocci (p. 69, scheda n° 1) n'avait pas identifié le passage; l'identification est due à M. F. Heinimann.

781-782 Athen. VII, 316 c, citant Alcée le Comique, fragm. 30 PCG (πουλύπους: πολύπους éd. princ. Athen.).

784 Id. VIII, 316 ef.

     3288

786 Tam ... ouo Cf. Quint. Inst. V, 11, 30 (Non ouum tam simile ouo) et Adag. 410 (Non tam ouum ouo simile), ASD II, 1, p. 486; cf. aussi infra, Adag. 3330, l. 323.

786-788 Hes. Erg. 456 (δούρατ᾿ ἀμάξης).

792-796 Id. Erg. 453-456 (793 ἄμαξαν; 795 ἄμαξαν; 796 δούρατ᾿ ἀμάξης).

     3289

806-807 eundem Hes. Erg. 475.

809 hodie Cf. Suringar 18, pp. 31 et 489.

810-812 Catull. 13, 7-8. Cf. Otto 150.

813 nunc ... vulgatius Cf. Suringar loc. cit.

813-814 Lucian. Pseudol. 24.

     3290 Les adages 3290-3297 ont pour source première Plut.

816-820 Plut. Mor. 705 a (περιθεόντων).

     3291

823 docet Le sujet est "Plutarchus", à reprendre de Adag. 3290, l. 816, supra.

823-828 Plut. Mor. 700 c-701 d.

181

828-831 Etym. mag. 505, 19.

831-833 (app. crit.) En π, texte partiellement illisible, du moins en photocopie.

831 Plat. Leg. IX, 853 cd.

832-833 interpres Il s'agit de Ficin (nous avons consulté éd. Ven., Philippus Pincius Mantuanus, 1517, f° 350 v°).

833-838 Porro ... colligunt Ce passage est inspiré de Plut. loc. cit., particulièrement 701 b.

838-839 Thphr. Caus. plant. IV, 12, 13.

     3292

841-843 Simonides, fragm. 53 (67) Diehl, ap. Plut. Mor. 784 b.

845-847 Socrates Platonicus Plat. Phaedr. 230 d (c'est Socrate qui parle): Φιλομαθὴς γάρ εἰμι· τὰ μὲν οὖν χωρία καὶ τὰ δένδρα οὐδέν μ᾿ ἐθέλει διδάσκειν, οἱ δ᾿ ἐν τῷ ἄστει ἄνθρωποι.

     3293

849-851 Eur. fragm. 988 Nauck, ap. Plut. Mor. 812 e (ἔπραττες οὐ).

856 Scotista Sur l'attitude d'Er. envers Duns Scot et les Scotistes, cf. notamment J.-Cl. Margolin, Duns Scot et Érasme, in Acta quarti Congressus Scotistici internationalis, Rome, 1978, pp. 89-112 (étude reproduite sous le n o III dans Érasme. Le prix des mots et de l'homme, Londres, Variorum reprints, 1986).

856-857 Hor. Epist. II, 1, 116.

     3294 Otto 131. Strömberg, p. 69. Cf. supra, Adag. 3001, ll. 508-509 (à partir de B ): "aquam flammis miscere".

859-860 Plut. Mor. 950 f-951 a, dont Er. s'inspire jusqu'à petebatur (l. 869).

869-872 Cic. Phil. 13, 21, 49 (870-871 vndis flamma Ferrarius: vndas flammam codd., vndas flammamque v.l. et éd. princ; 872 cum republica Antonii). Er. a d'abord trouvé dans Brassicanus, prov. 118, la référence à Cic. ( "in 13. Antoniania"), précédée de la citation approximative prise comme titre par Brassicanus: "Prius vnda cum flamma redibit in gratiam", qu'il a reproduite telle quelle l. 870 (sur l'utilisation de Brassicanus par Er., cf. supra, Adag. 3101, n.ll. 20-37); il a ensuite retrouvé le texte même de Cic. et il l'a ajouté avec la mention Rursus, comme s'il s'agissait d'un deuxième passage!

871 poeta nescio quis Cf. "ex incertis incertorum fabulis", 155 Ribbeck, TRF, p. 299.

     3295 Cf. supra, Adag. 3001, l. 480: "ex aedita quadam spécula" et Adag. 3995 (Tanquam de spécula), ASD II, 8, p. 267. Cf. déjà Bapt. Guarinus, De ordine docendi ac studendi, éd. L. Piacente, Bari, [1975], p. 54, ll. 9-10: "Tanquam e specula".

874 Plut. Mor. 317 c (σκοπῆς: σκοπιᾶς éd. princ). Cf. déjà Hom. Il. IV, 275: Ὡς δ᾿ ὅτ᾿ ἀπὸ σκοπιῆς; Od. IV, 524: Τὸν δ᾿ ἄρ᾿ ἀπὸ σκοπιῆς.

183

877 Plut. loc. cit.

     3296

879 Plut. Mor. 329 c: Ὥσπερ ἐν κρατῆρι φιλοτησίῳ μίξας τοὺς βίους καὶ τὰ ἤθη καὶ τοὺς γάμους καὶ διαίτας, passage cité explicitement Adag. 3670 (Philotesius crater), ASD II, 8, pp. 110-111.

883-885 Lucian. Tox. 37.

     3297 Cf. Adag. 1817 (Sero venisti, sed in Colonum ito), ASD II, 4, pp. 227-228, en quelque sorte doublet du présent adage, mais avec contexte et commentaire différents.

888 Plut. Mor. 784 b.

890-895 Id. loc. cit.: Τὸ τῆς Πυθίας εἰπεῖν· "Ὀψ᾿ ἦλθες ...".

     3298 Otto 118.

897-899 Hier. Adv. Ruf. II, 34, Migne PL 23, 476 C (898 nescias, quos accusas).

903 Mithridatem Cf. notamment Plin. Nat. XXIII, 8 (77), 149, et XXV, 6 (26), 62; Gell. XVII, 16.

     3299 Otto 1689.

905 His ... temporibus Suringar 214, p. 404 sq. Er. tire la formule d'Hor. Epist. II, 2, 83, en remplaçant l'adverbe "taciturnius" par l'adjectif correspondant (cf. infra).

906-909 Hor. Epist. II, 2, 83-84.

910-911 Iuv. 8, 53.

911-913 Chrysost. Sacerd. VI, 7 (Migne PG 48, 683).

914 alibi Nous n'avons rien trouvé à ce propos; cf. déjà Suringar, loc. cit. : "Hoc vbi relatum sit nescio dicere. In Adagiis quidem frustra quaesiui".

914-915 Xen. Lac. pol. (et non Symp.), 3, 5 (ἧττον μὲν ἂν).

     3300 Otto 1776.

919-924 Plut. Mor. 777 bc (923 Τουτὶ).

925-926 Id. Mor. 395 d, avec mention κατὰ τὸν κωμικόν. Cf. Adespota 461 Kock.

926-929 Gell. I, 3, 18-19 (929 quod Lucilius).

928 inquit Cicero Gell. pense très probablement à Lael. 11, 36: "Numne, si Coriolanus habuit amicos, ferre contra patriam arma illi cum Coriolano debuerunt?"; cf. aussi Phil. II, 22, 53.

928-929 Lucil. 952 Marx.

184

931-932 Suid. Θ 137: τραγῳδοποιητὴς πάνυ ψυχρὸς ἐκ τῶν λ', ὃς καὶ Χιὼν ἐλέγετο. Sur cet auteur, cf. Aly, RE 2e R. V, 1983 sq., s.v. Theognis 2.

932 ni fallor memoria Ici, la mémoire d'Er. semble effectivement défaillante: on ne trouve rien dans Plat. au sujet de ce person nage, mais bien dans Aristoph. Ach. 138-140.

932-933 fuit ... sententiae Cf. Suid. loc. cit.: Ἔστι δὲ καὶ ποιητὴς ὁ Θέογνις· οὗτος δ᾿ ἦν Μεγαρεύς; Er. connaît le poète Theognis, qu'il cite notamment supra, Adag. 3058 et 3061, et infra, Adag. 3367.